Consciente "qu’il reste du travail avenue de la République", explique la maire de Vierzon Corinne Ollivier, dans la presse locale, cette dernière constate, toutefois, "une réelle redynamisation de cette rue commerçante".
Pour le travail restant avenue de la République, on est d'accord. Mais une rue commerçante ce n'est pas un alignement de vitrines remplies, parfois de bric et de broc. C'est aussi une dynamique de clients.
Or, à regarder l'avenue de la République de plus près, il ne s'agit pas de la remplir de banques, d'agences immobilières et d'opticiens, pour conclure qu'elle est commerçante. A la qualité, Vierzon préfère la quantité. On sait que certains maires ont publié des arrêtés interdisant certaines activités dans l'hyper centre, mais pas Vierzon.
Sinon, nous n'aurions pas une agence d'assurance et une agence immobilière face à face en bas de l'avenue de la République. Sans compter les vitrines fantômes, sans commerce derrière. On voit nettement que les élus ont une façon bien à eux d'appréhender le commerce : peu importe le contenu pourvu que le contenant soit plein.