Nous apprenons dans la presse locale que mardi dernier, le président de la République, Emmanuel Macron, avait invité plus de 220 maires touchés par des violences urbaines dans leurs communes respectives après la mort de Nahel, à Nanterre. "Une invitation que la maire de Vierzon, Corinne Ollivier (PCF), a déclinée, estimant que Vierzon n’avait pas subi d’énormes dégâts."
Pourtant, quand le Président de la République est venu à Vierzon, le prédécesseur de l'actuelle maire de Vierzon, lui-même devenu député, n'avait aucun dégât dans sa commune. Et pourtant, il a reçu le président en grande pompe, partageant un verre de blanc dans un bistrot de la ville. Il avait même le sourire quand il a serré la main du même président lors d'une assemblée générale de l'association des maires de France.
Et on parle de l'idée de Nicolas Sansu de se faire adouber LREM pour les dernières municipales ? Il n'aurait pas refusé une investiture du parti présidentiel. Et au bout du compte, la maire de Vierzon refuse d'aller à l'Elysée, sous prétexte que Vierzon n'a pas subi de dégâts...
Il y a quand même eu des incendies de voitures mais bon, pas suffisamment pour montrer le bout de son écharpe tricolore à l'Elysée. On imagine quand Vierzon aura besoin de l'Etat. "Ah bien, non, madame, Vierzon va bien puisque vous n'êtes pas venu à l'Elysée quand on vous le demandait". A Vierzon, un petit entre soi vaut mieux qu'un grand avec les autres.