La mascarade de l'union des gauches dans la sous-préfecture de Vierzon

Publié par vierzonitude sur 27 Juillet 2023, 17:14pm

En 2020, quand la majorité municipale a fait campagne, l'union du PC, du PS, des Verts et des Insoumis, ne s'appelaient pas encore la Nupes, cette invention destinée à éliminer les partis de gauche en faveur de la France Insoumise...

La gauche vierzonnaise et ses deux piliers, le P.C et le P.S, sait qu'elle n'est rien l'un sans l'autre. En 1990, quand Jean Rousseau, alors socialiste, brise l'union de la gauche, démissionne du conseil et se fait virer du P.S, le Parti communiste a perdu la ville, et ceci pendant trois mandats, de 1990 à 2008.

A la faveur d'une union de principe, le P.S, le P.C, les Verts et plus tard, les Insoumis, se sont réunis pour gagner. En 2020, un piètre score permet à Nicolas Sansu d'entamer un troisième mandat qu'il quittera pour se faire élire député.

Le candidat communistes a largement écumé les couloirs des partis de gauche pour s'imposer comme le candidat légitime de la Nupes, légitimité qu'il n'a pas.

La preuve : la France insoumise s'est faite souffler l'investiture au profit du Parti communiste et la majorité vierzonnaise, après le départ de Nicolas Sansu, se livre à une bataille de chiffonniers.

A Vierzon, la France insoumise est devenue la première opposition au Parti communiste. Dans le même temps, le P.S et LFI se détestent. Les Verts, il n'y en a plus, ont fusionné avec les Insoumis.

Et le Parti communiste ne veut rien lâcher de son petit pouvoir qu'il possède encore : la preuve, le président de la communauté de communes, âgé de 70 ans, qui prône la retraite à 60 ans mais refuse de prendre la sienne, garde la place au chaud en attendant qu'un camarade puisse prendre sa place.

Pas question qu'un non-communiste occupe le siège de président de la CDC. Qui a dit que la monarchie n'existait plus ?

A Vierzon, l'union de la gauche ou la Nupes, comme on veut, n'est qu'une vaste mascarade qui a laissé, pour les législatives des cicatrices ouvertes. Après le départ de Nicolas Sansu, le Parti socialiste a même tenté de s'émanciper, osant critiquer notamment la place Jacques Brel, œuvre du maire ou s'opposant à la vente d'un terrain au Clos du Roy.

Que ce soit la Nupes ou l'union de la gauche ou autre dénomination, tout n'est que façade et protection absolue du périmètre du pouvoir du P.C. Tout n'est que cuisine politicienne afin de maintenir, coûte que coûte, un semblant de majorité, une guerre des territoires que les citoyens vierzonnais payent au prix fort depuis des décennies.