Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Projet à long terme ou abandon pur et simple

Publié par vierzonitude sur 6 Juillet 2023, 05:10am

Projet à long terme ou abandon pur et simple

Le maire l'ex-maire de Vierzon, Nicolas Sansu, a déclaré, mardi soir, lors d'une réunion publique organisée par la municipalité de Vierzon (on se demande d'ailleurs qui est maire de cette ville), que le secteur du Forum République, la rue Maréchal-Joffre et la rue des Ponts "sont des projets à plus long terme". 

Ce ne sont pas des projets à plus long terme, mais des abandons purs et simples. Car si la rue Joffre n'a pas un caractère d'urgence, qui en a dans cette ville ? Le Forum République est l'œuvre de François Dumon, toujours président de la communauté de communes, ou comment un échec en politique peut vous faire durer aussi longtemps ?

La rue des Ponts ? Une conséquence du Forum république qui a tué cette rue. Merci qui ? Merci Monsieur l'actuel président de la communauté de communes. En 2008, quand l'actuelle majorité est arrivée au pouvoir, elle n'a pas voulu s'occuper ni du Forum devenu une verrue comme le Prado à Bourges (c'est le même architecte du Parti), ni de la rue des Ponts dans un état lamentable, ni de la rue Joffre, un désert.

Alors le maire, ah mince, l'ex-maire de Vierzon a bonne mine de dire que ces trois endroits sont des projets à long terme, on voit bien où sont les priorités de la majorité : financer une école privée, financer une plateforme à camions, financer des salles des classes sans élève. La seule chose qui ne soit pas à long terme, aujourd'hui à Vierzon, ce sont les inepties à répétition. Du court terme mais qui coûtera cher... à long terme !

as
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Rendez-nous la Société Française !
Rendez-nous la Société Française !
Thomas Louise a voulu voir Vierzon au café O'Berry
Thomas Louise a voulu voir Vierzon au café O'Berry
Tom comme un Poisson dans l'eau
Tom comme un Poisson dans l'eau
Un avant-goût des Estivales du canal 2025
Un avant-goût des Estivales du canal 2025
Eclipse de Lune place Foch : la brasserie placée en liquidation judiciaire
Maison de Célestin - Campus numérique : une contradiction à la Vierzonnaise !
Commenter cet article
F
Fdj
06/07/2023 08:50
Ces gens ont été élus,réélus,puis réélus dès le 1er tour!<br /> Le PCF à Vierzon a les pleins pouvoirs.<br /> Les gens ont les dirigeants qu'ils méritent et qu'ils ont voulus!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents