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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Si on pouvait échapper à une passerelle métallique....

Publié par vierzonitude sur 28 Août 2023, 10:12am

Si on pouvait échapper à une passerelle métallique....

Dans son projet de budget 2023 qui n'a pas vu le jour, la ville de Vierzon avait projeté de remplacer la passerelle Georges Poitrenaux, sur le canal de Berry, par une passerelle métallique.

De grâce, évitez-nous ce spectacle. Et essayez, pour une fois, d'avoir du goût. Si c'était le cas, le place Jacques-Brel ne serait pas ce qu'elle est.

La passerelle en bois, installée il y a une trentaine d'années, est définitivement fermée car devenue dangereuse à force de ne pas être entretenue. On espère que nos élus ne vont pas nous pondre une passerelle bas de gamme en ferraille.

Sur le passage du canal de Berry à vélo, une telle faute de goût finirait par achever l'image déjà peu reluisante de la traversée du canal de Vierzon.

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M
Manière de voir
07/08/2023 09:08
Un projet de passerelle à 3 ans des élections municipales,ça ne peut pas mieux tomber.<br /> Les impetrants pourront faire miroiter aux électeurs une nouvelle passerelle seulement et seulement si ils reconduisent l'équipe sortante.<br /> Ou alors imaginez l'inauguration d'une passerelle flambant neuve en 2025 à quelques semaines ou jours du 1er tour des élections municipales!Avec pourquoi pas la venue d'un ministre Macroniste pour couper le ruban?<br /> Et pourquoi le ministre de la santé,l'ancien PCF Aurelien Rousseau?
Répondre
V
vierzonitude
07/08/2023 14:55
Donc une équipe municipale élue démocratiquement (mais pas légitimement 3.500 votants sur 17.000 inscrits) ne doit pas faire l'objet de critique ! C'est étrange cette conception de la démocratie. Ou alors votre commentaire est ironique... Je pencherai plutôt pour ça...
R
Raymond
07/08/2023 14:17
Tout cela est bien calculé ne vous inquiétez pas, ils savent très le faire et toujours au bon moment , c'est d’ailleurs leur marque de fabrication pour caresser les plus naïfs !
P
Perronne
07/08/2023 14:17
Les prochaines municipales auront lieu en 2026.Pas 2025.<br /> Et arrêtez de critiquer l'équipe municipale élue démocratiquement dès le 1er tour!<br /> Tant mieux si le maire de Vierzon a su faire venir autant de ministres dans sa ville.Et 2 Présidents de la République!<br /> C'est la reconnaissance de son engagement et de sa compétence.<br /> Les électeurs ne s'y sont pas trompés!
M
Miroslav Legland
04/08/2023 10:13
Et pourquoi pas une passerelle en béton pour qu'elle fasse ton sur ton avec la place Jacques Brel?<br /> Et pour l'inauguration,que la maire PCF CGT invite un dignitaire de La République en Marche!
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M
Mazda a fond
03/08/2023 08:23
Détruisons la et ne reconstruisons pas
Répondre
M
micronH7
02/08/2023 20:35
Bonjour<br /> <br /> et un pont en pierre ,ça tiens dans le temps (pas comme le bois) , mais somme nous capable d'en construire un aujourd'hui ???<br /> <br /> micronH7
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T
thomas
02/08/2023 19:26
Bonjour cher Vierzonnais, qu'elle soit en bois ou métal, il faut faire un entretien préventif et non curatif si nous voulons quelle dure cette passerelle.
Répondre
L
Le vierzonnais
04/08/2023 05:55
Bien entendu. C'est pour cela que je dis souvent "le social au détriment de l'essentiel"
L
Le vierzonnais
02/08/2023 17:42
Avoir du goût coûte cher, il va falloir trouver des subventions ou on va attendre un moment.
Répondre
O
Oui
03/08/2023 20:23
Aucune inquiétude à avoir, ça ne coûtera pas cher puisqu'ils n'ont aucun goût pour le beau et la qualité !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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