Nous, on veut comprendre qu'il existe mille et une façons d'enseigner selon que l'école est gratuite ou qu'elle coûte 9.500 euros par an et par élève. On veut bien comprendre aussi que, finalement, ce n'est pas tant le diplôme qui compte, mais l'enseignement. Sauf qu'on a beau avoir trois cents heures de conduite, si on n'a pas le permis, on n'a pas le permis.
On veut bien tout comprendre, y compris même le fait d'être ringardisé parce qu'on ne comprendre justement rien aux nouvelles façons d'enseigner. Mais, ce qui ne bouge pas, par contre, c'est la façon de compter. 1 + 1 = 2, c'est immuable. Sauf à nous prouver le contraire.
Alors, quand le responsable d'Algosup annonce, dans la presse locale, 50 élèves en 2023, donc dans sept ans, et qu'il nous annonce, dans le même temps, qu'au bout de cette quatrième rentrée (sur un cursus de cinq ans), il y a cinquante élèves, les calculs ne coïncident.
50 élèves en quatre ans, cela nous fait 12,5 élèves de plus chaque année. Si l'on considère que l'évolution se fera ainsi, on compte 12,5 élèves X 7, le nombre d'années qu'il reste jusqu'en 2030 et l'on obtient le chiffre de 87,5 élèves (on arrondit bon prince à 88), et même si on y ajoute les 50 actuels, on est loin des 500 en 2030.
Imaginons même qu'il y ait 50 élèves de plus chaque année, cela fera 350 élèves, mais il faut compter les élèves qui auront terminé leur cursus. En fin de compte, il faut ne rien comprendre aux nouveaux enseignements et savoir compter !