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Vierzonitude

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Algosup : on sait tout sauf le nombre d'élèves de cette rentrée

Publié par vierzonitude sur 14 Septembre 2023, 12:10pm

Trois questions à... Franck Jeannin, directeur de l'école d'informatique Algosup à Vierzon

Trois questions à... Franck Jeannin, directeur de l'école d'informatique Algosup à Vierzon

L'école d'informatique Algosup intègre des nouveaux locaux en cette rentrée 2023. Les étudiants s'installent dans le bâtiment B3, anciens locaux de la Société française.

https://www.francebleu.fr/emissions/trois-questions-a/trois-questions-a-franck-jeannin-directeur-de-l-ecole-d-informatique-algosup-a-vierzon-3858570

On sait que le directeur d'Algosup, l'école privée d'informatique installée dans le campus numérique du B3 porte le vœu de totaliser 500 élèves en 2030. On sait aussi que la première phase de travaux permet d'accueillir 160 élèves. Mais, à écouter France Bleu Berry qui posait trois questions au directeur d'Algosup, on ne sait pas combien d'élèves il y a à cette rentrée.

On sait aussi que l'école a ouvert ses portes, il y a trois ans pour un cursus de cinq ans total, (à raison de 9.500 euros par an et par élève). On sait désormais, a expliqué le directeur, qu'en matière de nombre d'élèves, "ce n'est pas quantité" qui compte "mais la qualité".

On sait aussi, désormais, qu'il n'y a aucune raison que des élèves et des parents soient inquiets. Que le diplôme sera reconnu par l'Etat, "il n'y a aucun sujet là-dessus". Et pourquoi pas maintenant ? 

Parce qu'il n'y a aucun élève qui est arrivé au bout de son cursus et donc peut prétendre être diplômé. Ah ben oui, il fallait y penser.

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D
Dudule
16/09/2023 18:04
Je lis (partiellement c'est vrai !) : Algosup, l'école privée d'informatique ...<br /> <br /> Double sens, non ?
Répondre
S
Simara Paul
15/09/2023 08:38
J’ ai toujours pensé que la gauche était le défenseur de l’ enseignement public et laïque. Et bien, je me trompai. Ici à Vierzon on a une gauche qui finance une école privée destinée à formater les futurs cadres de l’ informatique issus de milieux favorisés qui pourront offrir à leurs enfants le frais de scolarité exorbitants.
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B
br
14/09/2023 15:42
les éleves arrivent ,ils viennent en coviturage avec les salaries de pôle fiscal
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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