Deux conceptions s'affrontent, dans la majorité municipale vierzonnaise : le rouge vif et le vert pâle. Ne parlons pas du rose, les Socialistes ont depuis longtemps démissionné, faute de faire entendre leurs voix. La plateforme géante Virtuo aura été le coin dans cette majorité ni queue ni tête, abandonnée en route par un ex-maire qui rêvait d'être député et remplacé par une maire qui n'a jamais rêvé de l'être.
Pas étonnant qu'avec un tel attelage, tout parte à vau l'eau. Les Insoumis sont plus verts que les Verts inexistants. Et le rouge vif des généraux du P.C local, n'a aucune pudeur à parler d'environnement tout en le piétinant, arrangez vous avec vos contradictions.
Les Insoumis, peu entendus mais surtout peu écoutés, sont devenus une frange opposante de la majorité. Le P.S ne sait pas trop sur quel pied danser et ronge l'os que les Communistes ont bien voulu leur laisser. La preuve : on sait que l'ambiance entre les différentes composantes politiques est exécrable mais personne pour dénoncer l'iceberg qui va faire couler le bateau municipal.
S'il ne s'agissait que des élus, on s'en moquerait éperdument. Mais il en va de l'avenir de cette ville, si tant est que leurs dirigeants croient en son avenir. La gestion municipale en 2023 date des années 1950-1960 quand nos élus vermillons croyaient en l'expansion de Vierzon tout comme il y croyait en l'URSS. Difficile d'ignorer le passé idéologique de nos élus quand certains appliquent la même politique en 2023 qu'ils appliquaient dans les années 1970.
Alors, qui aura raison du peu qu'il reste de Vierzon ? Le rouge vif ou le vert pâle ? Les gros sabots de béton chaussés de semelles de bitume ou la foi aux emplois verts, sans passer par des mastodontes écocides. Rappelons que plus nos élus font des efforts, plus la ville maigrit en nombre d'habitants. La porte est entrouverte. En 2026, elle sera grande ouverte. Si vous voyez ce qu'on veut dire...