Ce qui est bon pour le pays afin de lutter contre le réchauffement climatique ne l'est pas pour Vierzon. Après la maire qui s'emmêle les pinceaux dans ses contradictions, c'est au tour de l'ex-maire, député du Cher, de nous en servir une très bonne.
Membre de la commission d'enquête sur le fret ferroviaire, il veut faire de ce sujet une bataille nationale. Ce qui est tout à fait légitime.
"Sans fret ferroviaire, pas de lutte contre le réchauffement climatique", dit-il dans Dix-huit, l'hebdo communiste du Cher.
Pendant que le député, ex-maire de Vierzon défend le fret au niveau national, dans sa commune qu'il partage avec le président de la communauté de communes, il a donné le feu vert à l'implantation d'une plateforme logistique qui est aux antipodes du fret ferroviaire.
Cette plateforme se situe à six kilomètres de distance d'une autre plateforme rail-route au Vieux-Domaine et pour la relier, il faudra soit que l'autoroute soit gratuite entre les deux péages, ce qui semble inabordable, soit que les poids-lourds traversent des zones habitées.
Alors, pendant que le député défend le fret ferroviaire en France, il promeut en même temps (ce qui pour un Macron-compatible semble normal) le trafic routier qui va donc augmenter et aggraver le réchauffement climatique.
C'était notre rubrique : surtout n'écoutez pas ce que je dis et ne faites pas ce que je fais.