Le dernier bulletin municipal nous invite, citoyens vierzonnais, à s'adapter au réchauffement climatique. depuis 2008, nos élus bétonnent, bitument, créé une place (Jacques Brel) transformée en four micro-ondes, sans végétation, plus minéral que le Sahara et, on nous explique, tranquillement, nous narre l'adjointe à l'environnement, qu'"on s’attelle aussi à déminéraliser et revégétaliser les espaces publics, en réfléchissant au choix des essences, aux emplacements des plantations et à la création d’îlots de fraîcheur accessibles à tous."
Au pouvoir depuis 2008, nos élus viennent de prendre conscience à l'instant, des enjeux climatiques.
/image%2F0987651%2F20230913%2Fob_580a7f_44.png)
Mais ils piétinent avec une gourmandise non feinte, leur propre déclaration. Ainsi, la ville va-t-elle dévégétaliser dix-sept hectares de prairies sans état d'âme, pour y fourrer, béton à gogo, bitume comme s'il en pleuvait, camions par brassées. Un bel îlot de chaleur, à l'orée de la forêt, qui, avec le centre poids-lourd montre à quel points nos élus se moquent éperdument de nous.
Mais pourquoi s'inquiéter, nous conte l'adjointe à l'environnement : "Vierzon, c’est un peu la ville à la campagne : on a beaucoup d’espaces boisés et l’eau est très présente ; ce qui fait qu’on a le sentiment d’être un peu privilégiés." Ben oui, comme Vierzon a beaucoup d'espaces boisés, en bétonner quelques parcelles, le climat n'en mourra pas !
A lire de telles inepties, on se demande si existe, dans cette majorité, une tête qui pense encore. Ou bien chacun fait-il ce qu'il veut de son côté. Pour nos élus, le changement climatique n'est qu'une histoire d'isolation et d'îlots de fraicheur. Pratique pour éviter de parler de cet immense hangar qui se construira bientôt le long de la rocade nord. Hyprocrisie quand tu nous tiens.