"Ils vont passer en force, je pense qu'on n'aura pas notre mot à dire, c'est à peine s'il y aura des discussions générales". On pourrait attribuer cette phrase aux opposants de la plateforme Virtuo, ceux qui font du bruit et les silencieux. Mais non, en fait. Cette phrase a pour auteur, le député-ex-et-toujours-un-peu-maire de Vierzon, Nicolas Sansu, dans les colonnes de son journal préféré, l'Humanité.
Une déclaration à propos de la volonté de la première ministre d'avoir recours au 49.3 pour le vote du budget. "Pour la gauche, l’annonce fait craindre des débats très limités", écrit l'Humanité. Notre député regrette ce manque de dialogue quand il est au Palais-Bourbon mais quand il est chez lui, ses ami(e)s appliquent régulièrement le 49.3 dans des décisions municipales. Sans débat, sans tenir compte de l'avis des autres.
La preuve : notre président à vie de la communauté de communes de Vierzon qui manifeste pour la retraite à 60 ans mais à 70 ans décide de ne pas la prendre, était tout colère après l'article publié ans la presse sur ces impertinents qui veulent capoter le projet de sa vie, à savoir les opposants de Virtuo qui veulent un délai pour contrer juridiquement la construction d'une plateforme logistique géante.
Notre grand démocrate refuse toujours d'organise run débat sur la question. François Dumon, c'est notre Elisabeth Borne à nous, prêt à passer en force car persuadé d'avoir raison. Nous disons au député que ce qu'il reproche au gouvernement Macron, c'est exactement ce qu'on reproche au gouvernement communiste de Vierzon. Oui, ça pique forcément.
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Budget : Élisabeth Borne déjà prête à dégainer le 49.3 - L'Humanité
La première ministre prépare les esprits. Elle prévoit de passer en force sur les textes budgétaires en fin d'année. Pour la gauche, l'annonce fait craindre des débats très limit...