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Vierzonitude

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SOS médecins emménage dans ses nouveaux locaux derrière Feuillette

Publié par vierzonitude sur 8 Septembre 2023, 07:59am

SOS médecins emménage dans ses nouveaux locaux derrière Feuillette

Vierzonitude l'avait déjà écrit : SOS médecins a construit de nouveaux locaux, au 4 rue des Etablissements Merlin, derrière Feuillette, route de Neuvy. Ils y ont emménagé depuis le 7 septembre et non plus rue du 11 novembre, à côté de la Poste.

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Commenter cet article
J
Jean-Michel
16/01/2024 11:37
Bonjour,<br /> Bon accueil et bonne prise en charge par le médecin.<br /> On ne peut que regretter de ne plus pouvoir avoir de médecin traitant...
Répondre
M
Michel
09/09/2023 11:05
Bonjour,<br /> <br /> J'espère ne plus tomber sur ce médecin qui diagnostique tout comme des symptôme post covid et qui prescrit des anti gale pour tout.<br /> Il devrait être raye de l'ordre.
Répondre
L
Le Vierzonnais
11/09/2023 20:06
Encore un exemple, mon épouse a appelé à 7h01 ce matin, rdv à 11h10 ce jour. Très bien reçue.
L
Le Vierzonnais
09/09/2023 14:32
Pour ma part, tout c'est toujours bien passé. Pris le jours même quand mon médecin avait un delai de 7 à 15 jours.
S
spam
08/09/2023 09:23
Ils ne veulent pas mettre les services publics encore plus loin du centre-ville?<br /> Qu'on soit sûr que tout le monde prenne sa voiture pour la moindre raison. Qu'on soit sûr que le centre soit bel et bien mort.
Répondre
S
spam
28/09/2023 21:20
J'ai une vie en fait, je n'ai pas comme vous le temps d'étaler le vide de votre pensée et de cracher vos jugements et vos préjugés sur ceux qui ne partagent pas vos idées. Discuter avec vous est vain puisque vous détournez les discussions pour revenir dans vos ornières idéologiques. Vous êtes haineux, vous n'avez aucune imagination ni audace, vous êtes un pauvre type à plaindre.
L
Le Vierzonnais
18/09/2023 19:33
Ben alors, on ne s'est plus quoi dire. Alors on triche, on descend le score de l'autre, fais-toi plaisir. Ça symbolise bien le courage des bobos!
L
Le vierzonnais
13/09/2023 18:40
Bien. Achetez le terrain d'à côté et cultivez, personne ne vous en empêche. J'attends de voir. La critique est facile mais l'art est difficile.
S
spam
13/09/2023 10:28
Le pragmatisme de quoi? Comment les pauvres gens déjà dépourvu d'offre médicale vont s'y rendre? Drainer un centre-ville de son activité et de ses flux avec des projets toujours plus loin en périphérie et toujours plus démesurés? Encore du béton encore du bitume, en étalant encore l'urbanisation qui dévore des terres où l'on pourrait produire à manger? Il n'y a aucun réalisme ni aucune prospective dans ces pratiques, juste toujours la même vision à court terme et irresponsable.
L
Le Vierzonnais
11/09/2023 12:49
Le pragmatisme simplement, celui abandonné par la gauche et décrié par l'extreme-gauche.
S
spam
11/09/2023 09:21
L'idéologie néolibérale dans toute sa splendide médiocrité
L
Le Vierzonnais
09/09/2023 14:34
Les mots ont un sens. C'est privé avec un avantage, la bonne gestion.
S
spam
09/09/2023 11:31
Ne jouez pas sur les mots, Sos Médecins est reconnu d'utilité publique et pallie au manque d'une offre médicale que ce soit au niveau des médecins libéraux que d'un service public conséquent. Mais on vous sais spécialiste du contre feu.
L
Le Vierzonnais
09/09/2023 07:18
Ça tombe bien c'est privé

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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