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Vierzonitude

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Prof assassiné : rassemblement lundi devant la mairie

Publié par vierzonitude sur 13 Octobre 2023, 21:00pm

Prof assassiné : rassemblement lundi devant la mairie

Après l'assassinat de Dominique Bernard, prof de français, trois jours avant le troisième triste anniversaire de l'assassinat de Samuel Paty, prof d'histoire-géographie, la ville de Vierzon organise un rassemblement, lundi 16 octobre, à 12h15, devant la mairie.

 

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L
Le Vierzonnais
14/10/2023 20:21
https://twitter.com/TheAvnerSolal/status/1712542122124128405?t=TYLA_8a5XQONfxIjJDaTmQ&s=19
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F
Frexit
14/10/2023 12:57
Merci le PCF,le MRAP,la Cimade et RESF de préférer les terroristes aux honnêtes gens.
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R
Rémi
14/10/2023 22:11
Derrière les fondateurs du Mrap / Sos Racisme / LDH / La licra...il y a qu'une communauté et projet : la fin de nations, et la fin des sociétés traditionnelles. Par contre, cette communauté a droit à son pays au moyen orient avec ses traditions, des murs de 5 mètres de haut comme frontière, le droit du sang... les mêmes individus revenus en France, ils sont au parti socialiste et à Sos Racisme (citons en un ; Julien Dray et ses bagouses à plusieurs plaques)<br /> <br /> Cette hypocrisie cache une imbécilité, soit elle cache un projet. Mais arrêtez de courir d'une émotion à l'autre, arrêter de servir d'idiots utiles à ces gens qui ont massacré notre pays en 2 générations.<br /> <br /> "faire vivre la république", il faudrait ajouter "universelle"... ce machin n'a aujourd'hui plus rien à voir avec la nation française, .... votre truc ne marche pas, vous vous êtes fait avoir, attaquez vous aux vendeurs qui vous a menti sur l'emballage. Moi j'y suis pour rien, l'extrême droit non plus, le gars au coûteau non plus... ceux qui vont vendu le modèle comme viable sont à blâmer. Les autres sont dans leur rôle.
R
Rémi
14/10/2023 09:32
Comme Ryan Carson la semaine dernière, c'est le retour du réel pour des individus qui ont massivement fait l'apologie du modèle de société actuelle, sans frontière avec des hommes déracinés, sous principe d'égalitarisme universelle. Par idéologie ou obéissance, les conséquences arrivent.<br /> <br /> Messieurs, Mesdames, plutôt que de manifester, assumer donc le modèle de société que vous avez mis en place, un peu dignité s'il vous plait.
Répondre
L
Le Vierzonnais
14/10/2023 10:20
Je partage tout à fait votre avis. L'actualité tragique va peut-être faire qu'on ne sera plus insulté de raciste à tort et travers quand on émettra un doute, un questionnement. Peut-être aurons-nous des débats constructifs avec le respect mutuel qui aurait dû toujours être de mise. Mais n'est-ce pas déjà aller trop loin?

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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