N'en déplaise aux militants transis, 2023 a signé un long tunnel de quinze années d'une politique destructrice pour Vierzon. Car, en étant pleinement conscient de ce qu'est devenue Vierzon, comment peut-on vraiment s'en féliciter ? Comment peut-on s'enorgueillir d'un tel bilan ? Comment ne pas voir le pire alors que nos élus se frottent le ventre en riant du meilleur ? Mais quel meilleur ?
Le problème, ce n'est pas ce qu'on fait, qui peut être mal fait ou sujet à discussion. Mais c'est ce qui ne se fait pas. C'est l'objet de ce blog depuis treize ans, nos détracteurs le répètent assez, Vierzonitude met toujours le doigt sur ce qui ne va pas ou sur ce qui ne se fait pas. Oui parce que, justement, ce que cette politique n'a pas voulu faire est le plus important !
C'est une politique de subventions, pas de convictions. Pourquoi le centre-ville n'a pas été refait de fond en comble ? Pourquoi va-t-on dépenser 1,8 million d'euros pour l'esplanade de la gare ? Pourquoi le vieux-Vierzon tombe en ruines, pourquoi l'avenue de la République ne fait pas l'objet d'un projet ambitieux ?
Depuis quinze ans, la politique municipale boite, et marche de travers. Comment peut-on applaudir la soi-disant veine écologiste d'élus qui ont laissé se construire en centre-ville une place que n'importe quel maire d'ailleurs aurait refusé tant est elle minérale et va à l'encontre de la politique contre le réchauffement climatique.
2008-2023 a fait sans doute plus de mal à Vierzon dans l'inaction revendiquée d'élus qui croient gérer une mégapole alors que les habitants fuient comme du sable entre les doigts. Quinze ans d'inaction et voilà où nous en sommes. Bravo !