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Vierzonitude

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Pétition contre les nouvelles lignes de bus : déjà 130 signatures

Publié par vierzonitude sur 10 Septembre 2024, 20:32pm

Pétition contre les nouvelles lignes de bus : déjà 130 signatures

Pétition initiée par une usagére des bus.

Les usagers de Vierzon ont subi une modification des trajets et horaires des bus de ville. La conséquence, de nombreux enfants se retrouvent abandonnés sur la voie publique à des heures folles. Les parents étant déjà parti travaillés sont dans l angoisse de savoir si leurs enfants arriveront jusqu a leur établissement ou pas ! 

De nombreux arrêts ont été supprimés pour un coût qui reste exorbitant et un service public réduit voir non rempli. 
Concernant le transport à la demande plusieurs usagers soulignent le fait de faire la demande et que le bus n arrivent jamais !! Comment font nos aînés ?

Il est URGENT et INDISPENSABLE que le nécessaire soit fait pour au minimum rétablir les anciens circuits et horaires afin que tous les usagers puissent retrouver une sérénité dans leur quotidien. A l heure ou les bus sont gratuits dans les villes de Bourges et de chateauroux il est grand temps de réagir dans un délai très rapide.

 

Signez la pétition

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Les usagers de vierzon ont subi une modification des trajets et horaires des bus de ville. La conséquence, de nombreux enfants se retrouvent abandonnés sur la voie publique à des heures folles. Les

https://www.change.org/p/bus-de-ville-de-vierzon

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H
Helmut
11/09/2024 15:47
Je m'y suis confronté pas plus tard qu'aujourd'hui. Application qui bug et quand elle se met à refonctionner, nous n'avons pas la possibilité de visualiser plusieurs trajets pour faire des simulations.<br /> Pour bien illustrer, exemple je veux aller voir quelqu'un quartier meunière. Et bien je ne peux pas faire Crêle > Meunière. Le forum doit être obligatoirement rallié. Ca veut dire que je dois réserver un autre Tad pour aller du forum à meunière sauf qu'on peut se retrouver à devoir attendre 1h30 pour son prochain Tad. Et recommencer la même opération pour rentrer. En gros on perd sa journée.<br /> <br /> Sacré progrès ce nouveau réseau. Belle considération des personnes sans moyen de locomotion.<br /> <br /> Pourtant la solution n'est pas compliqué. Découper Vierzon en secteur et assigner à chaque secteur au moins 2 Tad. Mais bon sans doute que ça coute trop cher.
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J
jeanne
12/09/2024 19:22
oui rien ne va plus on marche sur la tête Mm gaucher moi ses pas grave mes les enfants que faire a 7h30 du matin vite une réponse pour les parents

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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