Deux salles deux ambiances...
Sur la page facebook de la ville de Vierzon, première salle, première ambiance. On peut voir de belles photos d'une visite officielle du recteur de l'Académie Orléans-Tours de l'éducation nationale, Jean-Philippe Agresti. Un recteur à Vierzon, c'est si rare. Au programme, selon la version de la ville de Vierzon, visite de l’école maternelle rénovée du Colombier avec l’équipe pédagogique puis rencontre avec la direction du lycée Henri Brisson.
Bien sûr, on lit, sous la plume municipale : "Le recteur s’est félicité des investissements réalisés par la ville pour cette rénovation et pour la qualité des programmes d’enseignements au lycée. Un prochain déplacement sur le territoire est envisagé pour reparler des projets de l’établissement."
On dirait un roman photo sur du papier glacé, une larme de joie glisse...
Dans le Berry républicain, on peut voir l'ambiance dans la deuxième salle : le recteur venu signer, à Vierzon, une convention avec le Nouvel Espace des sciences et technologies (Nest), une association loi 1901 avec deux salariés pour l'enseignement à des enfants des sciences via des ateliers, et ça marche à fond !
La convention renforce les liens avec l'Education nationale pendant trois ans, dans l'ancienne caserne des pompiers Marc Larchevêque, rue des Ponts.
Sur les photos et dans l'article du Berry, on lit et on voit Eric Larchevêque, le monsieur Investissement de Vierzon, fondateur de Ledger, Xème fortune française. Eric Larchevêque finance le Nest via son fonds de dotation "Eric et Iveta Larchevêque (Feia)" tandis que la ville prête les locaux.
Mais, curieusement, la ville de Vierzon, sur sa page facebook, élude le sujet. Elle ne fait aucunement mention de cette signature de convention à laquelle a participé Eric Larchevêque. Il n'est même pas en photos avec qu'il finance.
Le Berry évoque, certes, en deux lignes, la visite de l'école maternelle du Colombier mais la visite est citée.
Pourquoi cette "censure" de la part de la ville ? Pourquoi ne pas avoir évoqué la vraie raison de la visite du recteur qui n'était pas, selon nos informations, un petit tour dans l'école et le lycée de Vierzon, mais bel et bien, à l'origine, la signature de la convention.
On dit même qu'après avoir appris cette venue du recteur, la ville lui aurait demandé de chambouler son programme pour sans doute, qu'il se "félicite des investissements réalisés par la ville pour cette rénovation et pour la qualité des programmes d’enseignements au lycée."
On vous le disait, deux salles, deux ambiances....