"Régulièrement, à Vierzon, des habitants se font voler, extorquer cartes bancaires, objets, bijoux. Plus grave encore maintenant les voleurs viennent chez l’habitant présent dans sa maison pour le rançonner et même l’agresser. Cela s’est passé encore la semaine
dernière. Mais où allons-nous ?", s'est interrogée Mary-Claude Grison, élu de l'opposition.
"Pouvons-nous tout accepter en disant : c’est à l’État d’intervenir ? Ces personnes subissent non seulement un préjudice matériel mais aussi un traumatisme moral. Ne nous voilons pas la face. Ne fermons pas les yeux. Je ne noircis pas le tableau ! Qui ose aller se promener dans les rues noires de la ville ?", une question qui se pose depuis l'instauration du black out lumineux sur la ville.
"Au vu de ces faits désolants je me pose sérieusement la question de l’éclairage la nuit. Bien sûr éteindre les lumières pour faire des économies et lutter contre la pollution lumineuse a du sens. Mais du coup, cela laisse le champ libre. À quoi servent les caméras sans éclairage car je doute qu’elles soient toutes infra- rouge ?
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Pour compléter j’ajouterai que les scolaires, les lycéens, arrivent le matin dans le noir car les lumières s’éteignent à nouveau à 7h30, ce qui n’est ni rassurant ni sécurisant face au trafic routier.
Voilà, je pense qu’il est urgent de réagir face à cette situation pour répondre aux attentes de la population. Si rien n’est fait, ne nous étonnons pas que l’extrême droite s’empare de ce sujet et gagne du terrain aux prochaines municipales."
Le maire adjoint à la sécurité, Zakaria Mouamir, avait déjà exprimé son point de vue, dans la presse : "c’est très difficile d’utiliser les caméras le soir. On peut en reparler, si vous voulez laisser l’éclairage allumé en centre-ville, je suis ouvert aux débats."