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Vierzonitude

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Festival du film de demain : en plus des 75.000 euros

Publié par vierzonitude sur 19 Janvier 2025, 12:53pm

Festival du film de demain : en plus des 75.000 euros

La ville de Vierzon ne fait pas que verser une subvention de 75.000 euros au festival du film de demain. La communauté de communes de Vierzon verse aussi une subvention de 30.000 euros. Et plus encore...

- Mise à disposition de l'Esplanade de la Française, du Centre de congrès et du personnel qui y est attaché pour la période du 5 au 8 juin 2025. Combien ?

- Communication par le biais, notamment, du service de reprographie de la ville (dans la même mesure qu'en 2024) et de la mise à disposition, pour une période à définir communément, du service d'affichage de la ville (abribus et 4x3). Combien ?

- La communauté de communes s'engage également à prendre en charge les frais liés à la projection en plein air (ou au sein du 63 en cas de conditions climatiques incompatibles) prévue la veille de l'ouverture officielle du festival. Combien ?

- La communauté de communes s'engage, dans l'éventualité où le format du festival devait évoluer, à prendre en charge le surcoût lié à une occupation du Cinéma au-delà de la période prévue par la convention, dans la limite d'une journée supplémentaire. Toute évolution de ce type devra bien évidemment faire l'objet d'une discussion et d'un accord préalable avec le Cinéma. Combien ?

- Dans le cadre de l'édition 2025 du festival, le Cinéma s'engage à mettre à disposition de l'Organisation les moyens humains et techniques nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble du cinéma et des 7 salles (1 191 fauteuils) qui le composent, sur la période du 5 au 8 juin 2025 inclus (de 9h à 23h) v(à savoir 3 750 euros HT par journée de mise à disposition, pour une valeur unitaire journalière par siège de 3,15 euros HT). Durant cette période, le Cinéma s'engage, en outre, à ne proposer aucune projection en dehors de celles prévues dans le cadre de la programmation du festival. Combien ? 15.000 euros payés par le festival.

L'Organisateur met également en avant différents bénéfices connexes substantiels au profit du cinéma : des retombées en termes d'image pour le Cinéma et ses équipes avec une visibilité renforcée auprès des professionnels du cinéma présents ainsi que
dans la presse (spécialisée, régionale et nationale). Lesquels ?

Des retombées moyens et longs termes sur la fréquentation du cinéma (création de nouvelles habitudes ou retour d'un public éloigné). Combien ?

"Une politique tarifaire particulièrement basse est le reflet du souhait commun de l'Organisation et des institutions, qui en sont les partenaires, d'en faire un festival accessible au plus grand nombre - qui en fait l'un des festivals les moins chers de France, le festival a réussi à fédérer, en seulement trois éditions, un public nombreux ainsi qu'à aboutir à une adhésion globale des parties prenantes quant à l'ambition artistique du festival, à sa portée culturelle (en quels termes ?) ainsi qu'aux nombreuses retombées (lesquelles ?) qu'il génère tant sur le plan de l'image que sur le plan économique, principalement pour la ville hôtesse."

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P
Peuimporte
20/01/2025 21:04
Elle est belle la liberté d'expression que tu prônes.<br /> <br /> Finalement tu publies que les commentaires qui t'arrangent. Belle démocratie. <br /> <br /> Arrête d'être le donneur de leçon de la planète quand tu fais ce genre de pratique.<br /> <br /> Tu dis ne pas être un politicien, mais tu es pire, tu es sournois et sélectif. Un journaliste libre qui censure, c'est trop beau.<br /> <br /> Continue comme ça, continues à critiquer, continues à faire croire qu'il n'y a que des réactions qui vont dans ton sens. Tu as tout compris à la manigance. Tu fais du journalisme à la BFM où tu ne dis que ce que tu veux sans laisser exprimer toutes les idées.
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L
Leontov
20/01/2025 12:53
https://tapages.org/events/festival-des-cinemas-engages-3e-edition-21-courts-5-longs-1-serge-documentaire-1-cine-concert-projection-cinema-festival-stormbox-records-ville-de-clamecy-au-cinema-casino-clame/<br /> Y’a de la concurrence sur le créneau du cinema engagé
Répondre
L
Leontov
20/01/2025 09:59
Vous avez oublié d’annoncer que dans le cadre du festival la ville et la Comcom vont cofinancer un biopic ou une docufiction sur la lutte qu’elles ont engagé pour la construction d’une plateforme logistique qui défend la biodiversité et la qualité de l’emploi
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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