Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'esplanade de la Française se végétalise

Publié par vierzonitude sur 16 Février 2025, 18:46pm

L'esplanade de la Française va se végétaliser. Les travaux incluent la dépose des pavés et des fontaines qui ne marchaient plus pour y mettre à la place des parterres de fleurs, plantes, arbustes, ombrières. 

Une bonne idée qui devrait décaler l'avenue de la République et se répandre sur la place Jacques Brel...

L'esplanade de la Française se végétalise
L'esplanade de la Française se végétalise
L'esplanade de la Française se végétalise
L'esplanade de la Française se végétalise
L'esplanade de la Française se végétalise
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Annie Vigier nous explique le principe de la Fresque de la Fraternité à Vierzon
Annie Vigier nous explique le principe de la Fresque de la Fraternité à Vierzon
Cécile Blot au Café O'Berry
Cécile Blot au Café O'Berry
Manu Booz, le dandy poète à la crinière blanche !
Manu Booz, le dandy poète à la crinière blanche !
L'artiste vierzonnais Christian Lebon lance Talents en liberté sur radio Tintouin
L'artiste vierzonnais Christian Lebon lance Talents en liberté sur radio Tintouin
Les bancs de l'Esplanade ont été recyclés
La ville lance un appel d'offres pour refaire la place de la gare
Commenter cet article
J
jpierre
20/02/2025 07:43
Quand cette place a été installé, je suppose qu'il n'y a pas eu de projection à long terme. on ne se souciait pas du réchauffement climatique.<br /> Il n'est jamais trop tard pour bien faire!<br /> Au vu des plans, le résultat devrait être sympa et un peu moins minéral, en espérant que l'entretien sera effectué et que les dégradations n'engendreront pas des coûts importants.<br /> Si j'ai bien compris, les anciens bancs (horribles) ont été recyclés, ça c'est une excellente idée, par contre où sont passées tous les pavés enlevés? ça représente quand même une belle somme, si quelqu'un sait?
Répondre
G
Génial!!!!
17/02/2025 07:13
Ils ont validés des plans sans verdure et ensuite on casse tout pour mettre un peu de verdure.<br /> On marche sur la tête combien ça va coûter au contribuable cette faute????<br /> Et on peut savoir ce que disaient les ecolos à la municipalité ?<br /> On marche sur la tête.<br /> J’imagine le prix , car quand c’est pour des camarades on fait taxés les cons-tribuales.
Répondre
L
Le viezonnais
17/02/2025 16:46
Oui du gaspillage d'argent public. Même si cela sera sans doute joli, la place perd toute polyvalence. L'idéologie écologique comme toujours.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents