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Vierzonitude

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La communauté de communes lance l'école d'infirmière dans le B3 de la Française

Publié par vierzonitude sur 17 Février 2025, 21:29pm

La communauté de communes lance l'école d'infirmière dans le B3 de la Française

La communauté de communes a lancé un appel d'offres pour une mission de maîtrise d'œuvre concernant la réhabilitation d'une partie du bâtiment B3 en vue du déménagement de l'école d'infirmières IFSI/IFAS de Vierzon.

Les travaux concerneront la création d'un espace administratif et un espace enseignement comportant notamment : 4 salles de cours de 80 personnes dont 2 salles modulables en 2 salles de cours de 40 personnes, 1 salle de cours de 45 personnes, 8 salles de cours de 25 personnes,

Un espace de simulation  composé de 1 salle de soins, 1 chambre d’hôpital 2 lits, 1 bureau de consultation.

Un espace de pratique composé de 1 salle de soins, 2 chambres d’hôpital 1 lit, 1 salle ergo ainsi que de nombreux locaux communs, une bibliothèque, un espace informatique, reprographie etc. 

Les structures d’ALGOSUP accueille un amphithéâtre d’une capacité de 143 places, dont l’utilisation n’est pas totale. Une convention d’utilisation de cet équipement sera mise en place afin que l’IFSI/IFAS utilise l’amphithéâtre d’ALGOSUP.

La commande politique pour ce projet est basée sur un parti architectural orienté vers la sobriété, c’est-à-dire qui accompagne une démarche volontaire et visible de maîtrise budgétaire en coûts d’investissement et de fonctionnement permettant de limiter l’impact environnemental du projet tout au long de son cycle de vie.
Le programme devra être décliné architecturalement pour tendre vers une « sobriété heureuse ». Il ne s’agit en effet pas de créer un bâtiment fade, austère et inesthétique et donc peu accueillant pour le personnel et le public.

La sobriété recherchée doit pousser à la créativité, mais celle-ci ne pourra toutefois pas passer par les codes rencontrés très fréquemment dans les projets publics.

Ce projet ne sera donc pas un phare, le fameux « grand geste architectural ».


 

Télécharger 04 _ Programme Tome 1

Pour tout savoir du projet

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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