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Vierzonitude

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La ville va appâter l'électeur en bouchant plus de trous dans les rues en 2025

Publié par vierzonitude sur 2 Février 2025, 18:28pm

La ville va appâter l'électeur en bouchant plus de trous dans les rues en 2025

Les élections municipales approchent (2026) et la ville va boucher les trous des rues ! C'est la même chose tous les six ans, à l'approche des échéances, les élus promettent d'investir plus sur la voirie. On ne va pas échapper au phénomène, comme si l'effort d'entretenir la voirie (200 kilomètres environ à Vierzon) ne valait qu'une fois tous les six ans.

Dans son budget 2025,  la ville envisage donc d’augmenter le montant des investissements pour arriver à 1,1 M€ contre 600 000 € l’année passée notamment avec le soutien de la Communauté de Communes « Vierzon Sologne Berry » au travers un fonds de concours.

Un piège à électeurs, pensent encore nos élus qui veulent aussi créer un budget participatif à construire avec les vierzonnais de nouveau intégrer à hauteur de 50 000 euros.

Si avec tout ça, ils ne sont pas réélus...

 

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C
Comme d’habitude
04/02/2025 10:28
Voilà comment fonctionnent les camarades, et malheureusement certains vont dire que c’est grâce à eux que tout va mieux.<br /> La voirie est laissée à l’abandon pendant 5 ans pour la refaire juste avant les élections.<br /> C’est grotesque, en espérant que les gens vont réagir en allant voter.<br /> Pour changer cette supercherie.
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A
AH bon?
03/02/2025 12:54
Boulevard de la liberté par exemple. Les cars des lycées Brisson et Vaillant passent régulièrement et le boulevard est devenu un circuit de rallye. Rien n'y est régulier dans ce bitume, depuis le haut du boulevard jusqu'en bas! Une horreur pour les voitures, les pneus, les suspensions, les trottinettes, toutes les personnes qui doivent se rendre dans les lycées et simplement circuler par là. Une honte!
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L
Le Vierzonnais
03/02/2025 09:42
Appâter, oui c'est sûr. Comme quoi les nouvelles listes devraient proposer l'essentiel, le prioritaire puisque cela appâte d'après vous. Oui, je crois que les choses simples, du quotidien sont essentielles.
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O
Oui
03/02/2025 09:39
Le pire, c'est que ça peut fonctionner auprès de certains. Cela dit, il y a tant à faire...
Répondre
L
Léon
03/02/2025 09:03
Allez, rajoutez une promesse de passage du Tour de France et c'est bon pour 2026 !!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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