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Vierzonitude

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Le P.S veut de la propreté et des trottoirs neufs

Publié par vierzonitude sur 23 Février 2025, 18:22pm

Le P.S veut de la propreté et des trottoirs neufs

Alors là, les bras nous en tombent ! 

Voilà que dans leur tribune publiée dans le dernier magazine municipal, les Socialistes listent des priorités comme "un cadre de vie propre et sûr, prévoir un réel plan d'action pour la propreté en particulier pour les herbes qui ont pollué cet été. Rétablir la sécurité du quotidien en centre-ville devient nécessaire que ce soit le stationnement ou l'usage d'alcool et de stupéfiants sur la voie publique." 

Exactement ce que la majorité dont fait partie le Parti socialiste rappelons-le, n'a pas fait depuis 2020 ! Et maintenant, nos amis de l'union de gauche commencent à imprégner nos têtes de leur futur programme mais comment croire qu'ils le feront, s'ils sont élus, entre 2026 et 2032 ? Tout cela ressemble à un carnaval mais les confettis en moins.

Le P.S ajoute qu'il faut aussi "végétaliser les espaces publics, décarboner nos flottes de transport (à l'heure où le P.C veut une plateforme logistique géante !) ou améliorer la performance thermique de bâtiments communaux seraient des exemples d'une ville moderne."

Le P.S conclut, grand seigneur : "à l'heure où nous perdons de la population, où la pauvreté progresse ainsi que le chômage, le moment est de retrouver de l'autorité et de l'audace pour que Vierzon rayonne plus encore".

A croire que le P.S a oublié d'imposer ses points de vue depuis 2008. Ou alors, le P.S s'est récemment tordu une cheville sur un trottoir bancal, s'est heurté à des détritus dans les rues, l'herbe a du également le chatouiller sous les bras pour dire en 2025 ce que Vierzonitude dit depuis 2008 ! Chapeau la rose.

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Commenter cet article
N
Nicolas
24/02/2025 08:50
Philippe Fournié, c'est bien l'homme qui à permis à N Sansu d'être élu député en 2012 avec 100 % des voix ?<br /> Ou peut être celui qui devait porter un projet différent en 2020 pour finalement se rallier à Sansu ?<br /> La c'est sur on est sauvés !!
Répondre
R
Redressement productif
24/02/2025 14:34
Un socialiste macroniste ça ose tout.C'est même à cela qu'on le reconnaît!<br /> Les citoyens ont les élus qu'ils méritent!
L
Le patriote industriel
24/02/2025 08:11
Les patriotes veulent de la propreté dans la vie politique française!<br /> Par conséquent,ils ne veulent plus du parti socialiste!
Répondre
C
Cincinnatus
23/02/2025 18:38
J'adore... Quand on n'a pas d'opposition, autant s'en créer une. Après Thibault LHONNEUR et ses LFI, voici Philippe FOURNIE et ses socialistes. Rappelez-moi depuis quand ils son élus ? Trois mandats ?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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