Rebaptisons le Pont de l'Europe en Pont de la paix!<br />
Vu qu'en 1996 le Maire socialiste de Vierzon expliquait que l'Europe c'est la paix.En 2025 nous avons la preuve évidente que l'Europe c'est la guerre.<br />
Et pourquoi pas le Pont des révolutions?Le pont du Kurdistan indépendant?Le pont Marwan Barghouti?Le pont Yasser Arafat?Le pont Mumia Abu Jamal?Le pont Mandela ou Martin Luther King?<br />
Et le centre de santé,il pourrait être baptisé au nom d'un ancien ministre de la santé:JACK RALITE!<br />
Lui au moins n'a pas été un fossoyeur de notre santé et de nos hôpitaux.
Je propose de rebaptiser le pont Jean Monnet en Pont Francis Rol Tanguy et le pont de l'Europe en pont de la France ou en pont du Front populaire.Et pourquoi en pont de la Libération?<br />
Pour le centre de santé,je propose le nom de Marie Curie ou Françoise Barret Senoussi.Et pourquoi pas le Centre de Santé Valentina Terechkova,première femme à aller dans l'espace?<br />
Mais de grâce,pas Simone Veil!Et surtout,de la démocratie!Que la population soit consultée.Car en cherchant à faire plaisir à madame Grison,la maire chercherait elle à draguer le modem en vue des prochaines élections municipales?
Quelle honte!Quelle indignité!<br />
Si encore ils baptisaient le centre de santé Simone Weil,la philosophe résistante et bien de gauche,pu Monique Weyl,la femme.de Rolland,ce serait plus acceptable.Mais le baptiser du nom de la ministre balladurienne.....Quelle forfaiture!<br />
Déjà que les nouveaux ponts sont baptisés du nom de l'Europe et de l'agent reicho américain Monnet......<br />
A Vierzon nous ne sommes pas gâtés.<br />
La municipalité a t elle consulté les habitants pour décider cela?Qui l'a décidé?<br />
A lire:Empêcher l'Europe de Jean Loup Izambert et l'abandon français de Jean Loup Izambert et Claude Janvier.<br />
Dans ces lectures Simone Veil la balladurienne sera aisément reconnue.
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.