"Un peu de décence Monsieur Larchevêque."
La réponse a tardé mais elle est venue, celle du député, ex-maire de Vierzon à l'adresse d'Eric Larchevêque qui tresse, dans le magazine télé du Figaro, des lauriers à Trump et Musk. Rappelons qu'Eric Larchevêque est multimillionnaire, co-fondateur de Ledger a aussi investi dans le village des star-up au B3, dans le Le Nouvel Espace des Sciences et Technologies (Nest) et dans l'école Algosup.
"Etre multimillionnaire n’autorise pas tout !"é, écrit le député sur les réseaux sociaux. "Monsieur Larchevêque, avec une de ses comparses de « Qui veut devenir mon associé ? » (émission de téléréalité qui profite d’abord aux généreux donateurs présentés comme les nouveaux philanthropes… la bonne blague !), vient de se livrer à un exercice de Trumpisme, Muskisme et autre Mileisme, des plus détestables."
On se disait aussi qu'un multimillionnaire, capitaliste jusqu'aux os et professionnel du Bitcoin (qui n'est que de la spéculation) pouvait difficilement être compatible avec des élus communistes. Apparemment, les noces ont du plomb dans l'aile.
"Ce que veulent ces chevaux de Troie des capitalistes compulsifs, c’est une rupture civilisationnelle qui mêlent inégalité et ordre pour mater celles et ceux qui voudraient s’opposer.
C’est l’internationale de l’extrême-droite qui sévit, celle qui prône l’impérialisme, la guerre contre les pauvres, la fin des Etats providences. Et pourtant, à bien y regarder, c’est dans cette organisation capitaliste que ces multimillionnaires et milliardaires ont vu leur patrimoine exploser.
Monsieur Larchevêque a une fortune estimée à 385 millions d’euros selon le magazine Challenges… Il est loin de Bernard Arnault, mais ça laisse de quoi voir venir."
Plutôt fâché le député de gauche :
"Donc, oui, n’en déplaise à cette petite caste, je me battrai toujours pour que les ultra-riches contribuent plus pour assurer l’égalité et la fraternité. Des fois cette égalité et cette fraternité passent par des actions des collectivités comme un campus numérique, l’installation d’entreprises. Mais ne négligeons pas le soutien à nos concitoyens les plus fragiles. C’est l’honneur de la Gauche d’avoir porté ces valeurs depuis l’après-guerre."
Et d'ajouter :
"Aujourd’hui, une offensive idéologique de l’extrême-droite, visant à confisquer tous les pouvoirs, financiers, technologiques, médiatiques, politiques, est à l’œuvre. Cela passe par des coupes dans les budgets sociaux, dans la recherche notamment des sciences sociales, avec un choix stratégique, celui du chaos, et de la guerre commerciale qui finit toujours par conduire à la guerre tout court.
Ne nous y trompons pas, des tribunes pro-Trump, pro-Musk, pro-Milei sont le premier étage d’une France qui verrait s’étioler ses valeurs républicaines.
C’est d’autant plus odieux que celles et ceux qui les écrivent, du haut de leur pactole, ont bénéficié des soutiens publics non négligeables, ne serait-ce qu’en réductions d’impôts accordées à leur fondation.
Et si nos rêves, ce n’était pas la concurrence, l’écrasement des uns par les autres, le rejet de l’autre, mais tout simplement l’altérité et l’humanisme. Comme l’écrivait Hanna Arendt, « la mort de l’empathie humaine est l’un des premiers signes et le plus révélateur d’une culture sur le point de sombrer dans la barbarie ».
Contre la barbarie, l’humanité !
Plus que jamais, les classes sociales existent ! et son corolaire la lutte des classes aussi !"
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