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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Ma ville sans le R.N.

Publié par vierzonitude sur 24 Mars 2025, 20:45pm

Ma ville sans le R.N.

Ce n'est pas parce que la politique locale de la majorité actuelle est insatisfaisante, qu'il n'existe pas d'autres solutions que l'extrême droite. Ce n'est pas nouveau que cette ville est prenable par le RN, depuis plusieurs élections on sent nettement un glissement des Vierzonnais moins pour les thèses du parti de Le Pen que pour l'envie de renverser la table en croyant qu'un parti qui n'a jamais été élu à Vierzon pourrait changer les choses.

Vierzonitude n'a jamais adhéré aux thèses du RN, ce slogan existait déjà au temps du Front national quand le parti engrangeait de plus en plus de voix. Oui, Vierzonitude est anti-RN, et il le dit puisque de nombreux autres disent de leur côté qu'ils sont R.N, ça rééquilibre la balance. Le PC, et ses alliés (de moins en moins alliés d'ailleurs à Vierzon) ont raté une marche, et en trois mandats ils ont réussi à ne rien réussir. 

La droite est exsangue à Vierzon. Le centre invisible et inefficace, qu'il soit macroniste ou bayrouiste. Que reste-t-il ? Beaucoup pensent qu'ils restent le R.N qui vient renifler là où les autres ont déjà levé la patte. Ville moyenne, sous-préfecture communiste, la prise serait trop belle pour le R.N et la perte trop fracassante pour le P.C. Attendons nous donc à voir une bataille entre ces deux-là, faite de surenchère.

Pourquoi Vierzon n'est-elle pas capable de proposer une "alternative", terme dévoyé cependant, une solution dans laquelle, la politique locale se ferait au bénéfice des habitants, pas des partis. Depuis trop longtemps, cette ville sert d'escabeau à la politique politicienne, faiseuse de subsides pour financer les partis à travers les émoluments de ses élus. On ne va pas tirer de bilan, on le connaît. Mais le choix risque d'être restreint en mars 2026. Alors, oui, Vierzonitude n'a pas envie du R.N dans cette ville, avant tout, pour les idées que ce parti planquent sous son masque de gens fréquentables.

Celles et ceux que ça dérange peuvent aller voir ailleurs, Vierzonitude ne fera jamais de compromis pour garder son audience, et il vaut mieux être moins en bonne compagnie que nombreux en mauvaise. Il y a toujours eu des débats d'idées ici, à condition qu'ils se fassent dans le respect. On peut ne pas être d'accord mais courtois. Le devoir citoyen de cette page c'est de préserver cette ville tout en sachant que malheureusement le choix qui se profile ne sera pas du meilleur millésime. 

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L
Le vierzonnais
30/03/2025 13:24
Petit short pour la gauche et Vierzonitude.<br /> Bien sûr que l'alternative n'est pas le RN mais juste pour comprendre les gens sans les insulter. Vive la liberté d'expression!<br /> <br /> https://youtube.com/shorts/KKIwhLGfkv4?si=ZcyDGaVgR3AQzwDK
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C
CHENAULT
28/03/2025 21:54
Personnellement, je voterai pour un programme qui répondra à mes attentes, peu importera le parti qui le proposera, pour ma part,l'idéologie de partis politiques ne devraient pas prévaloir dans le choix d'un maire
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V
Votez Asselineau!
27/03/2025 13:27
Vite l'alliance populaire pour la démocratie directe.
Répondre
F
FNRN
25/03/2025 18:17
J’aimerais aussi ma ville sans les gauchistes
Répondre
L
Le Vierzonnais
25/03/2025 13:22
S'il n'y a pas une liste en réelle opposition à la municipalité actuelle, je voterai RN. Marre de se faire piéger dans un duel qui les conforte dans leurs errements, persister devient complice.
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L
Leontov
25/03/2025 10:48
En vrai, ma ville sent le RN. Helas
Répondre
L
Le vierzonnais
26/03/2025 12:01
Oui hélas mais il faut bien admettre que la gauche, à force d'oublier l'essentiel pour les gens simples ne fait plus le taf. Alors les gens se détournent mais ne sont pas racistes pour autant. Et ceux qui voudraient le faire croire ne font qu'alimenter cet état de fait. Cdt.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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