"J'ai peur pour l'avenir proche. Pourtant, longtemps, on a cru Vierzon épargnée car acquise à la gauche. or, nous le savons, nous sommes talonnés par l'extrême-droite du RN", a expliqué Djamila Kaoues, maire-adjointe restée dans la majorité alors qu'elle a rejoint la liste Imaginons Vierzon, au conseil municipal de Vierzon, jeudi soir.
Ce n'est pas nouveau. Depuis plus de dix ans, l'extrême-droite grignote l'électorat et la majorité actuelle ne veut en tirer aucune leçon. Elle se pense invincible car dans les derniers duels, gauche/RN, la gauche l'a emporté mais combien de fois le R.N c'est il retrouvé au second tour des municipales et des législatives ?
C'est si confortable, finalement, d'avoir le R.N au second tour, pour pouvoir briller. Car pour l'instant, l'électorat vierzonnais n'a pas encore basculé mais après trois mandats de la majorité, qu'est-ce qui a changé à Vierzon ? Moins d'habitants, autant de chômage, des rues qui se dégradent, une ville qui rétrécit, la sécurité qu'on traite toujours du bout des doigts...
La gauche vierzonnaise pense que l'union, seule, est le remède à battre le R.N. Elle se trompe. D'ailleurs, la scission de LFI, la mésentente chronique entre le P.S et le P.C, la volonté d'imposer une idéologie politicienne au détriment de l'intérêt général de cette ville a fini d'user les nerfs. Mais depuis 17 ans, il n'y a qu'une seule longe qui compte, celle du parti dominant. Qui risque, malheureusement pour nous, changer de nom en 2026.