Le café O'Berry, animation, musique, convivialité et surtout partage

Publié par vierzonitude sur 7 Mai 2025, 09:18am

Avec le P'tit printemps du café (cinq concerts en cinq jours pendant le printemps de Bourges et sa participation au festival Bar bars (fédération nationale des cafés et clubs cultures), le café O'Berry a depuis longtemps bétonné sa vocation d'animation, de partage, de café culturel et de convivialité.

Lové dans ses locaux de la rue de la Gaucherie, le café O'Berry joue à fond la carte des soirées animées (vendredi et samedi) et des dimanches après-midi itou. On y vient écouter un groupe qui parfois vient de loin, partager un verre, un cornet de frites, que dispense le food truck stationné dans la cour.

Les clients, les visiteurs, les adhérents forment avant tout une sorte de famille dont le socle est constituée d'habitués qui se retrouvent autour d'une même table, et dont le cercle ne cesse de s'agrandir. A ces piliers s'ajoutent tous les autres, qui viennent grossir le public, qui passent, qui restent, qui viennent humer l'air de l'instant, se payer un godet ou voir qui est là.

A la culture, s'ajoute le partage, sans doute l'ingrédient principal de la recette. Tous les lundis, par exemple, c'est belote et jeux l'après-midi, ou atelier comme celui de Pâques par exemple. L'ouverture aux autres, c'est aussi l'ouverture sur les autres, les murs du café sont régulièrement occupés par une expo.

Mais l'édifice ne serait rien dans les fondations, une équipe soudée de bénévoles dont chacun remplit une tâche précise, aide à l'installation des musiciens, encaisse, sert des verres, prépare les planches du dîner, s'occupe du food-truck, la partie visible du ballet auquel s'ajoutent la gestion du café, la programmation des groupes, l'animation à venir.

Depuis plusieurs semaines, Vierzonitude suit, pour photographier les groupes qui s'y arrêtent, de près cette micro-société de la rue de la Gaucherie, ce microcosme culturel en dehors des sentiers. Et il est toujours surprenant de voir comment l'organisation est fluide, et surtout, comment cette poche associative vit de sa belle vie, capable de satisfaire les groupes qui viennent s'y produire, payés au chapeau, c'est-à-dire par les subsides volontaires de ceux qui les écoutent.

Entre l'intérieur du café et l'extérieur, si plaisant aux beaux jours, il y a plus de deux raisons d'y pointer son nez, d'y venir, d'y passer, d'y rester, de s'intéresser à la programmation, de s'y refugier quand il pleut autant que lorsqu'il fait beau. Car devant la raréfaction des bistrots traditionnels, leur disparition brutale au profit d'activités culinaires rapides ou carrément, devant leur fermeture qui dure depuis trop longtemps, le café O'Berry est la solution.