Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le Parti communiste prône l'union à Bourges, alors qu'à Vierzon, elle a explosé

Publié par vierzonitude sur 11 Avril 2025, 18:00pm

Le Parti communiste prône l'union à Bourges, alors qu'à Vierzon, elle a explosé

Le Part communiste de Bourges a investi son chef de file pour les élections municipales de 2026, Magali Bessard, première maire-adjointe de Yann Galut (divers gauche), annonce France Bleu.

Pour Magali Bessard, "les différences entre les partis de la majorité n'empêchent pas de gérer efficacement la ville." Bourges sans doute, pour Vierzon c'est une autre histoire, tant le Parti communiste ne partage rien avec les autres composantes de la majorité, une majorité qui vient d'exploser puisque les élus LFI ont rejoint l'opposition.

"On peut dire que ça s'est plutôt bien passé, explique Magali Bessard à France Bleu. On a forcément des désaccords, mais on réussit à se rejoindre sur l'essentiel. Sur ce mandat en cours, le Parti communiste a notamment œuvré à la mise en place de la gratuité des transports pour les voyageurs. C'est une idée que l'on portait dès 2014 avec Jean-Michel Guérineau."

Ce qui est dingue, c'est que la mairie de Bourges n'est pas communiste mais le P.C a réussi à imposer la gratuité des transports. A Vierzon, la mairie est communiste, en 2020, le maire de l'époque devenu député, promet cette gratuité à Vierzon qui ne sera jamais effective, ce qui s'appelle une promesse non tenue. 

"On revendique aussi la création d'un nouveau service public de santé et de prévention avec la création du centre municipal de santé de Bourges", ajoute Magali Bessard. A Vierzon, le centre de santé municipal n'a pas permis d'augmenter le nombre de médecins, au contraire, combien sont-ils partis en retraite en rejoignant le centre de santé et en emmenant avec eux leur patientèle ?
 

Bourges : le Parti communiste appelle à l'union de la gauche pour les Municipales - ici

Bourges : le Parti communiste appelle à l'union de la gauche pour les Municipales - ici

Le Parti communiste lance officiellement le débat des municipales de mars 2026, à Bourges, dans le Cher. Le PC de Bourges appelle déjà à l'union des forces de gauche, écologistes et de progr...

https://www.francebleu.fr/infos/politique/bourges-le-parti-communiste-appelle-a-l-union-de-la-gauche-pour-les-municipales-2348693

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Rendez-nous la Société Française !
Rendez-nous la Société Française !
Thomas Louise a voulu voir Vierzon au café O'Berry
Thomas Louise a voulu voir Vierzon au café O'Berry
Tom comme un Poisson dans l'eau
Tom comme un Poisson dans l'eau
Un avant-goût des Estivales du canal 2025
Un avant-goût des Estivales du canal 2025
Vierzon accroc à la bagnole !
Le RN lance sa campagne des municipales à Vierzon
Commenter cet article
C
Charlie
14/04/2025 14:58
Heureusement que nous avons LFI à Vierzon pour sauver l’ honneur de la gauche humaniste : les socialistes sont muets et son représentant local a l’ écharpe rose emploi bien trop souvent le mot de populistes pour caricaturer les insoumis, en imitant ainsi la droite et les macro sites. Quand aux communistes ils se croient ici dans une réserve d’ indiens qui leur est réservé à perpétuité. Mais cela pourrait et devrait bien changer.
Répondre
C
Cincinnatus
11/04/2025 19:04
Mais ont-ils le choix, à Bourges ?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents