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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Voilà où se place le débat des municipales pour 2026

Publié par vierzonitude sur 10 Avril 2025, 11:37am

Voilà où se place le débat des municipales pour 2026

La bêtise crasse peut s'excuser, l'intolérance, le rejet des autres beaucoup moins. Une parodie de tract pour les municipales est apparue sur les réseaux sociaux, la droite dur et ses affidés c'est-à-dire l'extrême droite avec des plumes, ce noyau dégoulinant de haine, ont désigné leurs ennemis : le kébab, le wokisme et dans le même panier, puisque selon eux, les uns ne vont pas sans les autres, le joint, l'insécurité, et même le citoyen du monde, c'est dire, l'étroitesse du sphincter qui leur sert de cerveau

Puisqu'ils partent du principe qu'on peut tout dire, et ils en usent usons de notre droit à leur répondre. Car ils n'ont pas visé la malbouffe, la restauration rapide ou les pizzerias qui se multiplient aussi, non, ils ont sciemment visé le kébab, pour ne pas exprimer le vrai fond de leur pensée qui deviendrait alors délictuel

C'est vrai, une autre politique est indispensable à Vierzon, différente de celle menée depuis 2008 et des promesses de la maire actuelle pour un nouveau mandat

C'est vrai, cette ville souffre d'un manque d'entretien, de vision, elle souffre d'indifférence de la part de ceux qui l'administrent, elle souffre de ne pas être ce qu'elle est vraiment, elle souffre de ce qu'on en a fait

C'est vrai, elle mérite mieux qu'une poignée de gardiens du temple qui se font élire pour conserver un territoire sur une carte et ne pas disparaître dans les urnes

C'est vrai enfin qu'elle souffre surtout de son image
Mais ajoutez à nos malheurs l'intolérance, la brutalité, la traque aux fantasmes qui pourrissent les têtes jusqu'à leur faire croire que la justice est l'ennemi du peuple, ce n'est pas non plus ce que mérite Vierzon

On ne sait pas encore vraiment qui seront les prétendants à la mairie, la gauche morcelée ? 

Le centre droit-centre gauche ?

La droite si dure qu'elle en est rassie ? 

L'extrême-droite qui est déjà venu humer l'odeur du conseil municipal ? 

Si l'offre est purement politicienne, on peut regretter surtout qu'une fois de plus, l'intérêt partisan l'emportera sur l'intérêt de cette ville et de ses habitants

Le vrai parti qui devrait être mis en avant, c'est le parti de Vierzon. Ah tiens, pourquoi pas....

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U
Un castor avec un nez rouge!
11/04/2025 08:11
Ah!Vierzonitude a choisi son camp!Le camp Macron compatible pourra compter sur lui dans les moments décisifs!<br /> Vierzonitude,comme lors des dernières législatives,tu es démasqué!
Répondre
V
vierzonitude
11/04/2025 09:56
🤣🤣
T
toufoulcamp
10/04/2025 13:34
Vierzonitude passe son temps à faire des parodies et à ironiser, à juste titre. Là, cette publication est aussi une parodie politique, pas si vilaine que cela au final. Certains sujet sont d'ailleurs assez vrais au vu de l'état concret et quotidien de la ville.(et des propos de certains membres de cette liste qui pour prendre une mairie du Berry parlent très souvent de la Palestine, ce qui est quand même un choix particulier. Ce ne sont pas des boules puantes de campagne. Les boules puantes de campagne ce sont de vraies infos ou des sous-entendus sur les vies personnelles de chacun ( exemple? fillon et ses vestes) Et Vierzonitude semble très sensible à "Imaginons Vierzon". Roulez-vous pour eux désormais? Il fut un temps où vous étiez pour une liste apolitique et où vous critiquiez tous ces boutiquiers qui se tapent entre eux. Et là, vous passez votre temps à défendre liste LFI? Et vous tombez à toutes forces sur le RN et compagnie. Bien sûr, le RN n'a pas forcément toute l'expérience pour gérer. Mais sur une municipalité, il ne ferait pas tant de mal que vous le dites. Surtout que Vierzon est quand même en piteux état avec des services municipaux souvent lents.
Répondre
L
Le Vierzonnais
10/04/2025 13:17
Je prends cela avec humour teinté de pas mal de vérités. Par contre, je n'ai jamais entendu "oh encore une pizzeria" mais j'ai bien entendu "encore un KEBAB" Il faut juste écouter sans juger, par contre cela suppose de côtoyer le monde d'en bas. Il s'avère que ce monde là a le droit de vote et appartenait à la gauche avant. Continuez à vous éloigner plutôt que de le ramener vers vous avec écoute, compréhension, bienveillance, pédagogie. N'oubliez pas que plus nous sommes divisés, plus la caste fait ce qu'elle veut.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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