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Vierzonitude

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Bruno Retailleau, la droite dure avait rendez-vous à Méreau

Publié par vierzonitude sur 5 Mai 2025, 19:45pm

Bruno Retailleau, la droite dure avait rendez-vous à Méreau

Vierzonitude est allé jeter un œil, le droit parce que le gauche n'était pas le bienvenu, au meeting de Bruno Retailleau, à Méreau. Ce n'est pas le ministre de l'intérieur qui venait stand-uper dans la salle des fêtes mais le candidat à la présidence des Républicains.

Cinq cents personnes et des drapeaux tricolores, c'est ça un meeting de la droite. De la droite dure, "assumée", pour reprendre le terme du sénateur Rémy Pointereau dont le soutien à Bruno Retailleau ressemble à une apparition de la Vierge Marie : "tu es l'homme politique qui nous redonne espoir."

Dans le public, la droite dure vierzonnaise était venue trouver l'inspiration pour sa future liste, avec à leurs côtés des membres du RN, plus on est de fous, plus on est de droite. On attend non sans impatience, les retombées nucléaires sur le projet vierzonnais de cette liste, après le coup de booster de leur ministre de l'intérieur préféré.

Une priorité qui a dû transcender les colistiers qui à défaut d'un souffle nouveau l'ont dû avoir coupé, "rétablir l'ordre dans les comptes et dans la rue", a expliqué en préambule, le sénateur transformé en chauffeur de salle. Voilà un sacré projet auquel adhère déjà, la droite dure de Vierzon dont le slogan est le suivant : droite dure et visages flous.

Quant à Bruno Retailleau, décontracté dans son costume de candidat, avec autour de lui, toute la garde droitière du Cher et de l'Indre pour la photo, a parlé, parlé, parlé, de son projet, de ses ennemis jurés que sont les Lfistes.

Vierzonitude n'est pas resté jusqu'au bout, il faisait trop chaud dans la salle et trop chaud dans les paroles. Mais au moins, on aura vu un meeting de la droite, ce n'est pas à Vierzon qu'on va voit ça de si tôt et franchement, a-t-on envie de le voir ? 

Mais si vous avez envie qu'il y ait plus de caméras que d'habitants, envie de vivre comme dans le Truman show, pas de doute, la droite dure vierzonnaise est faite pour vous. D'autant qu'elle a dû faire son petit marché sur les étalages des idées extrémistes de la cette droite dite "assumée".

Bruno Retailleau, la droite dure avait rendez-vous à Méreau
Bruno Retailleau, la droite dure avait rendez-vous à Méreau
Bruno Retailleau, la droite dure avait rendez-vous à Méreau
Bruno Retailleau, la droite dure avait rendez-vous à Méreau
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Commenter cet article
M
Mereau
11/05/2025 13:41
Retailleau a un côté droite traditionnelle. Mais sa dureté n'est guère tyrannique. <br /> Droite dure voici un mot de lfi. <br /> Quant au casting des gens présents, effectivement, c'était une potée auvergnate avec de tout et de rien. <br /> Mais Retailleau ne les connait pas.
Répondre
L
Le Vierzonnais
12/05/2025 19:29
Droite traditionnelle pourquoi pas mais avec Macron c'est quand même vendre sa droite au diable...
S
Simara
06/05/2025 21:48
Ne pas confondre la droiture avec la droite dure : dans cette dernière on finit souvent avec une condamnation comme Fillon, Sarkozy, Juppé, Chirac, Le Pen père et fille, et d’ autres que j’ai oubliés. Et ben non, la droiture chers compatriotes ne fait pas partie des gènes politiques de la droite dure. Le comble de l’ ironie c’est que ce sont ces gens là, qui prônent une justice plus dure. Qu’ ils commencent donc par eux mêmes. <br /> Et pendant ce temps ces mêmes personnages ont la dent dure contre celui qui est le seul à pouvoir sauver la gauche d’ un désastre annoncé, le seul et véritable homme politique digne et intègre de ce pays, vous le reconnaîtrez car même ses faux amis de gauche veulent le disqualifier.
Répondre
I
IL
11/05/2025 13:38
Melenchon? le seul? Un gars si pauvre que son patrimoine est à plusieurs zeros avant la virgule?!!! Un gars qui gueule sur la police!? un gars qui gueule que lui il est la République! un gars qui use de la division du peuple selon ses origines pour faire son matelas électoral? ! un gars qui clive, insulte, excommunie, qui encourage une image délabrée de la politique à l'assemblée nationale? la politique n'a jamais été faite de douceur, mais lui il veut tout casser! il invente un gadget de sixième republique dont on se fout bien car si cela arrivait, cela nous couterait encore des millions d'euros sur notre dos! ni digne, ni integre! pas plus que les autres en tout cas. Un gars qui dit vive la laicité un jour, vive les religions le lendemain. un gars du ps qui crée lfi pour foutre en l'air le ps!
L
Le vierzonnais
07/05/2025 21:51
Des noms intelligents à gauche mais pas gauchistes, je vous propose georges kuzmanovic ou Alexis poulin. 1ère vertu, ils sont patriotes.
F
François
06/05/2025 16:32
La droite est peut être un peu dure mais si la gauche avait été moins molle nous n'en serions pas là
Répondre
L
Le vierzonnais
06/05/2025 13:00
D'ailleurs cette droite est "tellement dure" qu'elle accepte de gouverner avec le parti unique qu'est la macronie, destructrice du pays comme jamais. Pauvre France.
Répondre
A
Alliance populaire
06/05/2025 09:19
Vierzonitude ne dit pas la vérité.<br /> Rappel des faits:<br /> En juin 2024 et juillet 2025,Retailleau n'a pas appelé à voter pour les candidats du RN.<br /> En revanche,il a appelé à voter pour des candidats du NFP!<br /> OUI,Retailleau en juillet 2024 était dans le camp des castors et pas dans le camp des patriotes et amoureux de la France!<br /> Il est pour le soutien inconditionnel au régime de Zelenski.<br /> Il est pour la disparition de la monnaie fiduciaire.<br /> Il est pour la disparition de notre France dans une Union Européenne des Républiques socialistes soviétiques.(UERSS).<br /> Allrs Vierzonitude?Pourquoi une telle diabolisation d'un candidat du système?Que cherchez vous à cacher?
Répondre
L
Le vierzonnais
11/05/2025 19:23
Pas de réponse, comme d'hab.
V
Votez Asselineau!
06/05/2025 09:11
C'est sûr,une forêt de drapeaux bleu blanc rouge c'est forcément un rassemblement de droite "dure" ou d'extrêmistes.<br /> Vierzonitude aurait probablement préféré le torchon bleu à étoiles ou le drapeau LGBTQIA+.<br /> Au moins,Vierzonitude a déjà un point commun avec la majorité sortante de Vierzon!Il hait le drapeau bleu blanc rouge.
Répondre
L
Le vierzonnais
16/05/2025 22:04
Jamais il aura sa liste car incapable de convaincre.<br /> L'ideologie ne fournit pas d'argument mais çà aide pour bosser dans la presse subventionnée.
C
CHENAULT
11/05/2025 20:01
Tout à fait d'accord, à force de dénigrer quelques uns des partis politiques Vierzonitude dévoile ses préférences, à quand une liste au nom de Vierzonitude ? j'ai hâte de connaître leur programme !!
G
Géo
06/05/2025 06:24
Il ressemble à Joseph G. Pas que physiquement...
Répondre
G
Géo
13/05/2025 20:25
Quoi il ressemble pas à Joseph Gargamel ? Il chasse pas les Schtroumpfs ?
F
François
09/05/2025 19:16
Si si on a bien compris, la comparaison n'est pas idiote mais indigne !!
L
Le vierzonnais
08/05/2025 11:24
Peu de gens vont comprendrent. Retailleau est sans intérêt mais votre comparaison est idiote.
L
Le Vierzonnais
05/05/2025 21:04
La droite dure? Qu'a t-il fait ? A part des interviews, de la com. La droite fade plutôt comme toute la politique actuelle. Aucune conviction, on pense à l'élection suivante sans jamais affronter les problèmes du pays, juste les commenter à la télé.
Répondre
L
LAIR
06/05/2025 09:06
Génial enfin qu'on puisse écouter et entendre la droite dure plutôt que la gauche molle.<br /> Retailleau n'a rien fait, n'a pas de convictions. Et la gauche elle a fait quoi pour affronter les problèmes du pays ? Les électeurs feront bientôt le bilan. Certains vont faire la grimace.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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