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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Comment en est-on arrivé là ?

Publié par vierzonitude sur 27 Mai 2025, 11:16am

Comment en est-on arrivé là ?

Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi trouve-t-on, à tous les coins de rue de cette ville, des canapés, des pneus, des meubles cassés, des encombrants près des poubelles, des poubelles plein les trottoirs, des trottoirs plein de déchets ?
La prévention ne sert strictement à rien, les messages de la ville non plus, ça continue de plus belles, le week-end, la semaine, on trouve des matelas jetés ici, on se demande pourquoi ils ont été jetés là, on a bien des réponses, mais sont-elles les bonnes ?

Certains évoquent un manque de moyen de transport pour aller du domicile à la déchetterie. D'autres, la fainéantise et l'irrespect qui vont de pair, d'autres encore, ils sont raison, une usine à gaz pour faire retirer les encombrants que les gens jettent n'importe quand, n'importe où.

Nos chers élus qui ont le sens du service public chevillé au corps (encore faudrait-il savoir sur quelle partie), n'ont jamais eu l'idée de créer un service public du ramassage des encombrants puisque cette tâche est dévolue à un privé, Véolia. Comme la ville n'a jamais pensé créer un service rapide de nettoyage alors on se cogne les déchets des autres pendant des jours.
Sans doute que ce problème n'intéresse pas les élus, sans doute n'arpentent-ils pas les rues de Vierzon sinon ils auraient honte de laisser la rue Joffre dans cet état. 

Ce n'est peut-être pas assez vendeur électoralement, mieux vaut des tables rondes sur la santé que sur la propreté de la ville. Et pire, la situation ne s'améliore pas du tout, régulièrement, Vierzonitude reçoit des photos de lectrices et de lecteurs montrant des dépôts sauvages.

Les publier n'accélère même plus leur enlèvement, mais au moins, les photos montrent une réalité déplaisante contre laquelle nos élus s'en battent l'oeil, aucun débat spécifique au conseil municipal, ils préfèrent bavasser sur la politique d'un tel ou d'untel pour ne pas avoir à faire l'auto-critique de la leur. Et certains, proches de ce cercle, ont le culot de désigner Vierzonitude comme responsable de la montée des ressentiments des Vierzonnais...

Conseillons à ces oiseaux de mauvaise augure qu'il aillent balayer les rues. Au moins, ils auront fait quelque chose pour la propreté, le respect et la dignité de cette ville.

(photo d'une lectrice)

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O
Oui
29/05/2025 09:52
À la racine du problème : une population avec aucun sens civique de plus en plus nombreuse. Vous ajoutez le désintérêt de la municipalité pour la propreté de la ville et vous avez ce résultat.
Répondre
G
Géo
28/05/2025 07:16
Pratique pour siroter une petite bière... Tu lève le bras et tu jette ta bouteille.
Répondre
L
Le Vierzonnais
27/05/2025 20:49
Prenez le canapé et aller le mettre près de chez Madame Le Maire. Je parie qu'il sera enlevé rapidement. Bon courage.
Répondre
D
Dudule
27/05/2025 18:26
Manque de moyen de transport .....<br /> <br /> Dans un sens et pas dans l'autre ?
Répondre
M
Marie Durand
27/05/2025 14:07
Lorsque je lis "une usine à gaz" pour jeter les encombrants je ne suis pas tout à fait d'accord. J'ai utilisé ce service. Vous téléphonez et il vous est donné un rendez pour le 1er jeudi du mois. Si le carnet de rendez-vous en complet, c'est pour le mois suivant. J'ai téléphoné début mars et j'ai eu rendez-vous en avril. Il m'a été demandé ce que j'avais comme volume ( à la louche) et de sortir mes encombrants le mercredi soir. Ils ont été ramassés avant 7 heures le jeudi. <br /> Où est la difficulté? Auparavant les encombrants étaient ramassé par la municipalité 2 fois par an à date fixe. Donc si vous aviez raté le premier passage, il fallait attendre 6 mois. Là c'est la même chose, vous avez droit à deux passages par an. <br /> Pour certains effectivement de stocker avant le ramassage peut-être difficile. Mais avez-vous réellement des encombrants tous les jours et si vous changez votre canapé comment êtes vous aller le chercher ? En triporteur? <br /> d'ailleurs les magasins de meubles et d'électroménager doivent récupérer les meubles et/ou appareils usés lors d'un nouvel achat. Se pose la question des achats sur internet évidemment. <br /> Le problème vient sans doute <br /> en partie de l'éducation, pour de plus en plus de personne c'est à la société de les prendre en charge, <br /> en partie du laxisme de la ville qui ne verbalise pas, n'utilise pas les caméras de surveillance et laisse chacun faire ce qu'il veut.<br /> Quant à un service de ramasse rapide : qui va payer? et comment seront canalisé les abus ?
Répondre
F
François
28/05/2025 21:53
Entièrement d'accord avec vous, incivilité des habitants et laxisme de la commune sont certainement les 2 principales causes.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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