Elle jouait de la guitare et chantait, samedi, dans la cour du café O'Berry quand Tim Easton, le joueur et chanteur américain de folk est arrivé sous son chapeau, guitare à la main. Le contact a été immédiat, normal, Pauline, Ink Shadow de son son nom de scène, a pour univers le folk et la country. Petit concert improvisé dans la cour, duo de voix et de guitare.
Un peu plus tard, c'était inévitable, Ink Shadow se retrouve sur la scène du Café O’Berry, à l'invitation de Tim Easton, guitare à la main et harmonica accroché au cou. Un petit moment hors du temps.
Ce n'est surtout pas la dernière fois que l'on entendra Ink Shadow, cette Vierzonnaise discrète, âgée de 44 ans qui pendant trois ans, à cause d'un Covid long, a dû remettre à plus tard ses ambitions de scène et de chant. Mais revenue sous le ciel de la normalité, la chanteuse vierzonnaise sera sur les planches de la scène ouverte, dimanche 18 mai, à partir de 17 heures au café O'Berry.
Elle y interprétera ses compositions, ses reprises, et cette scène ouverte, première d'une série, c'est évident, de nombreux autres rendez-vous, sera sa façon à elle de dire "je revis". Les public es Estivales du Canal avait pu la voir en 2016, et d'autres l'ont sans doute croisé sur d'autres scènes bistrotières.
Son duo avec Tim Easton était une vraie surprise, et un premier pas devant un public conquis. Le chanteur américain l'était aussi. Vierzonitude en prend le pari : nous n'avons pas fini d'entendre parler de Ink Shadow malgré sa discrétion que la scène efface pour mettre en avant la chanteuse et la musicienne.
R.B.