𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹’𝗮𝗺𝗯𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗾𝘂𝗮𝘁𝗿𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗙𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗙𝗶𝗹𝗺 𝗱𝗲 𝗗𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗮̀ 𝗩𝗶𝗲𝗿𝘇𝗼𝗻 ? 
Cette édition s’inscrit dans une dynamique de résilience et d’engagement. En premier lieu, la résilience face au désinvestissement de nombreuses collectivités, à l’échelle nationale, dans les politiques culturelles. De ce point de vue, il est important de préciser que l’ensemble des acteurs publics qui soutiennent le festival depuis sa création ont maintenu leurs financements. En second lieu, l’engagement. Une ambition intacte de mettre en lumière des talents et des œuvres qui nous poussent à regarder la société différemment, à questionner le vivre ensemble, pour plus, nous l’espérons, d’apaisement.
𝗤𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗮 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮 𝗽𝗹𝘂, 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀, 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲, 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘆 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗳𝗶𝗹𝗺 ? 
Au départ Vierzon c’est une rencontre entre Francis Fourneau (l’exploitant du Ciné Lumière à l’époque) et Nicolas Sansu. C’est aussi une confiance réciproque dans la possibilité d’arriver à créer ce festival. C’est ensuite la rencontre avec les habitants et l’énergie immédiate que de nombreux vierzonnais nous ont donné et nous donnent toujours pour y arriver chaque année. Vierzon, c’est aussi, au fil des années, devenu un symbole, celui de la culture qui peut aussi exister, sans s’excuser, en milieu rural. Nous mesurons la chance que la ville de Vierzon nous fait en nous accueillant.
𝗟𝗲 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝘂𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹’𝗮𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗮𝗶𝗻, 𝗶𝗹 𝗱𝘂𝗿𝗲𝗿𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗹𝗼𝗻𝗴𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 ? 𝗝𝘂𝘀𝗾𝘂’𝗼𝘂̀ 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 ? 
Nous avons réussi, cette année, à avancer la soirée d’ouverture au mercredi, ce qui nous permet de proposer une journée supplémentaire. C’est une étape importante qui offre une nouvelle perspective à l’événement. Nous allons voir comment le public y répond.
𝗔𝗺𝗯𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗿𝗲́𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗙𝗙𝗗 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗮𝘂 𝗹𝗼𝗻𝗴 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝗩𝗶𝗲𝗿𝘇𝗼𝗻 ? 𝗨𝗻 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗿𝗲́𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲𝘀, 𝘂𝗻 𝗰𝗮𝗿𝗿𝗲𝗳𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗶𝗻𝗲́𝗺𝗮𝘁𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 ? 
Même si le festival ne dure que quelques jours, nous sommes déjà présents tout au long de l’année d’une certaine manière. Nous développons nos liens avec des structures locales pour essayer de contribuer à des initiatives pérennes. Par exemple, nous sommes partenaires de l’initiative lancée par Annie Vigier concernant Le Mur de la Fraternité. En collaboration avec le Ciné Lumière, nous lançons, cette année, le ticket solidaire (à l’image du café suspendu).
𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗲́ 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘅 𝗱’𝗔𝗻𝗼𝘂𝗸 𝗚𝗿𝗶𝗻𝗯𝗲𝗿𝗴 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗷𝘂𝗿𝘆 ? 
Anouk c’est l’évidence. Et surtout, c’est elle qui nous a dit oui, et non pas nous qui l’avons choisie. Elle représente tellement de choses mais ce qui la caractérise le plus, c’est son authenticité. Elle marquera, sans nul doute, l’histoire du festival.
𝗔𝗹𝗹𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀, 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿, 𝗺𝘂𝗹𝘁𝗶𝗽𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗽𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝗾𝘂𝗲𝗹 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘇 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲̀𝗹𝗲 𝗟𝗮𝗿𝗼𝗾𝘂𝗲 ? 
La proposition de l’Atelier Particulier est avant tout née de l’envie d’investir d’autres lieux culturels de la ville. C’est un pari, avec une marraine de folie. Si le public est au rendez-vous, nous serons heureux de le reproposer chaque année sous des formats différents.
𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗲𝘇 𝗲́𝗽𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝗲́𝘀 𝗯𝘂𝗱𝗴𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟱, 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝘃𝗶𝘀𝗮𝗴𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗹’𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟲 ? 𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲̂𝗺𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 ? 𝗗𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁𝗲 ? 
Nous n’avons pas éprouvé de difficultés mais nous avons exprimé notre fragilité. Le festival tient à peu de choses et le retrait d’un financeur, public comme privé, peut bousculer son équilibre. Il est très difficile de se projeter d’une année sur l’autre au regard de l’imprévisibilité budgétaire. Ce qui est sûr c’est que nous sommes reconnaissants de la stabilité de nos partenaires. L’année 2026 est aussi une année électorale à l’échelle des villes et c’est évident que nous sommes attentifs. Le festival n’est pas politique mais il est républicain.
𝗟𝗲 𝗰𝗶𝗻𝗲́𝗺𝗮 𝗮-𝘁-𝗶𝗹 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗺𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗲́𝘁𝗲́ ? 
On parle souvent de l’exception culturelle française, de la place accordée à la création dans la société. Le festival a été créé lorsque la culture a été désignée comme “non essentielle” lors de la crise sanitaire. Le cinéma, les films, c’est du divertissement, mais c’est aussi un endroit où l’on peut créer du lien, partager des émotions. Le cinéma, les films, la création, poussent de nombreuses portes, heureusement en France et en Europe sans trop de contrainte, que nous sommes ravis d’aider à ouvrir encore plus grand pendant le festival.