Petite mise au point : de trop nombreuses fois, on lit dans les commentaires "les cassos" à Vierzon, comme s'il s'agissait d'une peuplade reculée et menaçante d'un continent hostile.
Cette qualification est blessante et méprisante. Elle révèle surtout un sentiment de supériorité de celles et ceux qui l'utilisent, comme s'il y avait les "bons" citoyens", qui vivent de leur travail et les autres qui vivent des aides sociales.
D'abord qui sont ces pourvoyeurs de jugement pour se permettre une telle insulte, car oui, je considère que c'est une insulte. Le système en France est tel, et heureusement, qu'il existe des aides sociales.
Parions ensuite que ceux qui commentent ainsi en bénéficient ou en ont bénéficié d'une manière ou d'une autre. Et quand bien même, ce ne serait pas le cas, il vaut mieux ne pas insulter l'avenir.
Cette dénomination "cassos" s'apparente à une sorte de racisme social, un racisme de classe supérieure. C'est détestable. Et je soupçonne même que ce vocable soit utilisé pour cacher justement un racisme rampant, ce genre de regard oblique envers des personnes qui ne correspondent pas aux "standards" de nos commentateurs à courte vue. Comme si la société était un mehnir qui ne bougerait pas. Comme si Vierzon était menacée.
Alors, à partir de maintenant, tout commentaire qui comprendra le mot "cassos" sera supprimé. Ne criez pas à la mort de la liberté d'expression, pas ici en tout cas, rappelons encore une fois, que cette liberté là ne consiste pas à vider sa haine sur qui l'on veut. La liberté d'expression c'est aussi le respect des autres, dire les choses sans insulter ni diffamer.
Si certains n'en sont pas capables, qu'ils aillent voir ailleurs.
A force de cliver, on en arrive à ce déplorable constat que l'intolérance s'ancre aussi profondément à Vierzon. Le respect de l'être humain sera toujours une valeur à laquelle Vierzonitude tient énormément.
Alors, révisez vos positions et soignez votre vocabulaire. On vous aura averti.