Ils sont revenus, poser la danse dans la cour du Café O Berry comme on pose une évidence en plein doute. Ils dansent, seuls à deux, ils dansent au milieu d'autres qui ne dansent pas et cela n'atteint pas leur désir ni leur plaisir de danser.
Ils dansent avec cette communion dans les gestes qui donnent aux gestes cette abondance de naturel et de joie. La joie c'est ce que l'on retient en les regardant. Une joie grave comme si leurs vies dépendaient de la danse.