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Vierzonitude

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Imaginons Vierzon avance ses dix premières propositions

Publié par vierzonitude sur 13 Juin 2025, 18:00pm

Imaginons Vierzon avance ses dix premières propositions

Ca se bouscule au portillon, mon colon !

Hasard du calendrier, après la lettre d'intention de la maire de Vierzon qui se présente aux prochaines élections municipales, Imaginons Vierzon, émanation de deux élus LFI qui ont quitté la majorité pour constituer une liste, dévoile les dix premières propositions de son programme, en même temps que les visages qui constituent une partie des trente-cinq noms obligatoires.

Que nous propose Imaginons Vierzon ? Vous pouvez le lire ci-dessous, mais qu'en retient Vierzonitude ? La liste propose de repenser le plan de circulation, et de réaménager le centre-ville, de la rue Joffre (enfin !!!!) à la gare en passant par le Forum république (re-enfin!!!!).

Voilà qui semble être un vrai projet structurant pour la ville qui, depuis la place Brel, n'a pas connu grand changement notoire. 

Libérer les trottoirs des poubelles avec plus de collecte, des camionnettes à louer à un euro pour se rendre aux déchetteries, autre bonne idée pour éviter les dépôts sauvages, devenus une plaie à Vierzon.

La gauche (re-re enfin !!!!!!!) n'est plus hostile à parler de sécurité. Imaginons Vierzon propose une présence accrue de la police municipale, de médiateurs et agents de santé et de l'environnement presque 24h/24.

D'autres mesures plus sociales comme les 10 premiers mètres cubes d'eau gratuits, une pomme chaque matin par enfant dans les écoles, ou la création d'un observatoire local pour identifier les logements vacants et les réhabiliter.

Imaginons Vierzon avance ses dix premières propositions
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O
On se fiche de qui?
17/06/2025 01:08
Le coup des poubelles enterrées pour mettre fin aux poubelles individuelles, c'est d'un cynisme sans nom, tu es handicapé ou malade , bah tu te débrouilles! Aucun sérieux dans cette idée!
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F
Franchement!
17/06/2025 01:06
On a donc réfléchi et voici nos solutions:<br /> " - réduire le nombre de bacs individuels au profit de bacs collectifs, qu'ils soient enterrés ou regroupés proprement. Cela se fait de très nombreuses communes (en montagne par exemple) et permet ainsi de regrouper les points de collecte et de recréer du commun dans les villes. Ça existe au Tunnel Château, et ça fonctionne. <br /> Oui, il faudra sans doute marcher quelques mètres pour jeter ses déchets mais les corvées de devoir rentrer et sortir les poubelles se reduiront. Et puis la marche, c'est bon pour la santé 😉."<br /> <br /> DONC VOUS ETES MALADE OU BLESSÉ OU SEUL OU VIEUX, DÉMERDEZ VOUS POUR PORTER VOS SACS CHAQUE JOUR DANS LE POINT DE COLLECTE! BIEN SUR! ON A QUE ÇA À FAIRE! ILS SE FICHENT DES GENS! QUEL RENOUVEAU! avec le petit commentaire " la marche c'est bon pour la santé" pour bien se moquer du monde! Quelle ambition! On attendait une liste sérieuse et on a ... ça! <br /> <br /> La rue Joffre, forcément, l'un des meneurs de la liste y vit. La liste au service de l'ego.?
Répondre
A
Alliance populaire
14/06/2025 10:38
Et Vierzonitude il en est où pour sa liste?<br /> Peut être qu'au final il balancera entre une liste Macronistanaise et soutenir dans un moment décisif la liste PCF Macron compatible pour faire barrage au camp du mal?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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