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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Algosup ferme ses portes

Publié par vierzonitude sur 2 Juillet 2025, 20:13pm

Algosup ferme ses portes

Algosup c'est fini. "C'est avec regret que la Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry a appris la décision de fermeture de l’école privée Algosup, implantée sur son territoire", écrit la communauté de communes. Sans plus de recul que cela...


"Nous mesurons pleinement l’inquiétude et partageons les  interrogations des étudiants et de leurs familles que cette situation peut susciter pour leur avenir." A presque 10.000 euros l'année, oui on peut mesurer l'inquiétude qu'une telle décision suscite.


"Nous espérons que les dirigeants d’Algosup proposeront rapidement des solutions de poursuites d’études en lien avec les acteurs de la formation", écrit encore la communauté de communes qui, rappelons-le, s'est empressée de construire une école sur mesure pour Algosup, alléché par les 500 élèves promis en 2030. 


Comme il devait y avoir des élèves de deux écoles de commerces qui ne sont jamais venus, ce qui n'avait pas empêché un investissement de 600.000 euros dans des salles de classes... vides.


"Algosup est une initiative 100% privée. Elle n’a reçu aucun financement public pour son fonctionnement, ni de la part de la Communauté de communes VSB, ni de la Ville de Vierzon", s'empressent de se laver les mains les élus. Pourtant, qui oser critiquer la construction de l'école dans le B3 à coup de millions d'euros se faisaient clouer au pilori. Vierzonitude en premier lieu...


"Cette école a toujours honoré le paiement de la location de ses locaux. La CDC VSB, convaincue de l’intérêt de diversifier les offres de formation publiques et privées, l’a accueillie à Vierzon, comme tout porteur de projet qui choisit de s’installer sur notre territoire." 


Sauf que les élus de Vierzon salivent au moindre projet qui les arracherait de leur pesanteur habituelle. On a vu passer combien ? Et pourquoi cet empressement à engager des fonds publics pour la construction d'une école privée sans savoir, si sur le long terme, le modèle économique était viable ?  Vierzon avait misé sur le numérique pour se sortir de sa torpeur industrielle sans prendre les précautions nécessaires. Car rien n'est jamais trop beau pour satisfaire un bilan politique...


"Son choix de s’implanter à Vierzon témoignait d’un environnement local propice, et nous avons, en tant que Collectivité, joué pleinement notre rôle en permettant l’accueil de cette initiative, se rasure la communauté de communes qui ne s'est jamais penché sur les raisons qui pont poussé d'autres collectivités à refuser le projet.

 
"C’est ainsi, que nous concevons notre action : créer un cadre favorable, encourager les projets qui enrichissent notre territoire, sans jamais confondre accompagnement et pilotage", ajoute la CDC qui, pourtant déjà échaudée, continue de mener des projets prometteurs d'emplois et de gloire pour ceux qui coupent le ruban mais qui s'avèrent non viable sur le long terme.


Maintenant, il y a des familles en détresse, des élèves endettés. Et une collectivité qui estime avoir rempli son rôle. Une bonne aubaine qui vire au désastre. Il n'y a aucune excuse.

Algosup c'est fini. "C'est avec regret que la Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry a appris la décision de fermeture de l’école privée Algosup, implantée sur son territoire", écrit la communauté de communes. Sans plus de recul que cela... "Nous mesurons pleinement l’inquiétude et partageons les interrogations des étudiants et de leurs familles que cette situation peut susciter pour leur avenir." A presque 10.000 euros l'année, oui on peut mesurer l'inquiétude qu'une telle décision suscite. "Nous espérons que les dirigeants d’Algosup proposeront rapidement des solutions de poursuites d’études en lien avec les acteurs de la formation", écrit encore la communauté de communes qui, rappelons-le, s'est empressée de construire une école sur mesure pour Algosup, alléché par les 500 élèves promis en 2030. Comme il devait y avoir des élèves de deux écoles de commerces qui ne sont jamais venus, ce qui n'avait pas empêché un investissement de 600.000 euros dans des salles de classes... vides. "Algosup est une initiative 100% privée. Elle n’a reçu aucun financement public pour son fonctionnement, ni de la part de la Communauté de communes VSB, ni de la Ville de Vierzon", s'empressent de se laver les mains les élus. Pourtant, qui oser critiquer la construction de l'école dans le B3 à coup de millions d'euros se faisaient clouer au pilori. Vierzonitude en premier lieu... "Cette école a toujours honoré le paiement de la location de ses locaux. La CDC VSB, convaincue de l’intérêt de diversifier les offres de formation publiques et privées, l’a accueillie à Vierzon, comme tout porteur de projet qui choisit de s’installer sur notre territoire." Sauf que les élus de Vierzon salivent au moindre projet qui les arracherait de leur pesanteur habituelle. On a vu passer combien ? Et pourquoi cet empressement à engager des fonds publics pour la construction d'une école privée sans savoir, si sur le long terme, le modèle économique était viable ? Vierzon avait misé sur le numérique pour se sortir de sa torpeur industrielle sans prendre les précautions nécessaires. Car rien n'est jamais trop beau pour satisfaire un bilan politique... "Son choix de s’implanter à Vierzon témoignait d’un environnement local propice, et nous avons, en tant que Collectivité, joué pleinement notre rôle en permettant l’accueil de cette initiative, se rasure la communauté de communes qui ne s'est jamais penché sur les raisons qui pont poussé d'autres collectivités à refuser le projet. "C’est ainsi, que nous concevons notre action : créer un cadre favorable, encourager les projets qui enrichissent notre territoire, sans jamais confondre accompagnement et pilotage", ajoute la CDC qui, pourtant déjà échaudée, continue de mener des projets prometteurs d'emplois et de gloire pour ceux qui coupent le ruban mais qui s'avèrent non viable sur le long terme. Maintenant, il y a des familles en détresse, des élèves endettés. Et une collectivité qui estime avoir rempli son rôle. Une bonne aubaine qui vire au désastre. Il n'y a aucune excuse.
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