Une nouvelle corde à l'intolérance vierzonnaise vient de se tendre. Ce n'est même pas insidieux, c'est jeté comme ça sur la place publique.
Après la critique des non Vierzonnais "de souche", des gens de couleur que certains estiment trop nombreux, apres la critique d'un défilé du 14 juillet trop festif pour les amateurs d'amidon et de graisse de fusil, après les replis identitaires qui promeuvent l'exclusion, voici l'homophobie qui se montre.
Un festival baptisé décalé n'est pas du goût de ceux qui se pincent le nez face à "une certaine communauté", c'est clairement écrit et ça vaut cargaison de Vogalène contre une nausée carabinée.
D'autres se font les esthètes d'une culture qui ne serait pas déviante, propre quoi, blanche, tricolore, familiale.
Voici ce que dit une gardienne de la morale à propos de la venue de Téo Lavabo à Vierzon en août : "Ce type d’événement, qui prétend être festif attire surtout des individus dont les mises en scène provocantes et les tenues volontairement choquantes n’ont rien à faire sur une place publique."
C'est surtout les pensées rances et les idéologies puantes qui encombrent la place publique. Et ça résiste à l'eau en plus.
"Transformer un espace commun comme la place Aristide Briand en une scène où la vulgarité remplace la créativité, et où la provocation passe pour de l’expression artistique c’est vraiment inadmissible."
Et l'ouverture d'un centre de thérapie de conversion dans le B3 de la Française, non, vous y avez pensé ?
"La ville a besoin d’animations mais certainement pas au prix de la décence."
On sait en tout cas ce que l'on n'a pas besoin à Vierzon, des esprits étrécis et insultants.
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