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Chers Chevaliers du fiel, chère Amélie Nothomb, chers crétins et crétines et prenez Vierzon pour cible pour on ne sait quelle raison d’ailleurs. Sans doute le syndrome du plouc berrichon, ou la mauvaise interprétation de la chanson de Brel, ou une escale dans vos voyages en train, ou l’ignorance, ce qui semble être le plus vraisemblable.
Comme Vierzonitude l’avait partagé, les Chevaliers du fiel ont conclu que Vierzon était « un bled de merde », après avoir expliqué dans un autre sketch, que les corbeaux volant sur le dos en traversant Vierzon. Nothomb qui refuserait de descendre du train parce que la gare ne lui plaît pas. On pourrait comme ça en citer plein d’autres.
Arrêtez, arrêtez un peu, parce qu’on a des locaux déjà qui nous collent la honte ce n’est pas pour endurer des extra-locaux qui nous dénigrent.
On se demande ce qui incite ces critiques, Vierzon serait-elle connue plus que de raison ? 36.000 communes en France et on décroche les bons numéros au loto de la malchance.
A moins que ce ne soit qu’une pâle copie d’une connerie d’un autre et par paresse intellectuelle, on prend Vierzon parce qu’on l’a entendu ailleurs.
Evidemment qu’on a de l’humour, on peut nous rallier sur un tas de sujets mais de but en blanc, se pincer le nez dans un train ou décréter qu’on est un bled de merde, ça fait mal au bas du dos, là où l’intersection des fesses montre son meilleur profil.
Nous casser du sucre sur le dos gratuitement c’est tellement facile, bien sûr qu’on en rigole mais s’il n’y a pas de contrepoids, si en face, il n’y a rien pour compenser les uppercuts sur Sud radio ou dans le Figaro ou ailleurs, c’est lassant.
Nous mêmes, ici, sur Vierzonitude, nous sommes adeptes de l’humour, de l’ironie, de la caricature, mais pas seulement. Et surtout, nous sommes d’ici, des locaux, avoir un regard critique sur une ville que l’on côtoie chaque jour et chaque heure offre une légitimité qui fait toute la différence.
Mais quand des personnes médiatiques déversent leurs fourches de fumier sur nos minois réjouis, ça agace. Surtout qu’on aurait à en montrer, suffit de mettre les pieds ici au lieu de postillonner dans un micro. Bon, si on boycotte le Figaro et Sud radio, c’est sûr que ça ne va pas nous manquer.
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