Coup de gueule de Betty Delcourt :
Je découvre avec colère et écœurement qu’un courrier a été envoyé à la direction du Berry Républicain et même jusqu’aux présidents du groupe Centre France, pour mettre en cause la prétendue « partialité » de Rémy dans ses articles.
Ce courrier émane d’un habitant de Vierzon, qui n’est pas n’importe qui : un soutien affiché de la liste Un souffle nouveau pour Vierzon, que l’on retrouve, coïncidence sans doute, en photo avec la tête de liste la veille encore.
Soyons clairs : ce courrier n’a rien d’une remarque citoyenne ou d’un droit de réponse légitime. C’est une attaque politique dirigée contre un citoyen qui dérange. Une tentative de déstabilisation personnelle, une manœuvre mesquine, et une honte pour quiconque prétend défendre le débat démocratique.
Parce que dans la tête de ces personnes, Rémy ne peut pas être un journaliste impartial et un citoyen engagé.
Je suis d’ailleurs très étonnée, et c’est peu dire ,de ne pas avoir, moi aussi, reçu copie de cette prose calomnieuse. Puisque cette personne cite la page Vierzonitude, dont Rémy et moi sommes co-administrateurs, on se demande bien pourquoi seul Rémy est visé.
Ils sont incapables de savoir qui écrit quoi, mais ça ne les empêche pas d’accuser. Et quand on ne peut pas prouver, on attaque au hasard, en espérant salir. Voilà leur méthode.
Et puisque nous parlons de méthodes : oui, ces procédés ont un nom. Ça s’appelle de l’intimidation.
Une vieille recette : on tente de faire peur, de salir la réputation, d’écrire à la hiérarchie pour semer le doute, pour isoler la cible. On essaye de transformer un journaliste en bouc émissaire parce qu’il ne chante pas dans la chorale de l’éventuel pouvoir local à venir, sur sa page personnelle.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’on s’acharne ainsi sur lui. Une plainte pour injures publiques a même été déposée à son encontre, et dont, au passage, on donnera très bientôt des nouvelles.
Là encore, la même stratégie : détourner la justice de son sens pour en faire une arme politique. On attaque, on salit, on tente d’intimider. C’est pathétique.
Et pourtant, malgré tout cela, le travail de Rémy au Berry Républicain reste irréprochable. Qu’on relise ses articles, notamment celui sur le procès de Nicolas Sansu, député et ancien maire de Vierzon.
C’est un modèle de neutralité et de rigueur. Les faits, rien que les faits. Pas un mot de trop, pas une trace d’opinion. La frontière entre Vierzonitude et le journal a toujours été respectée, scrupuleusement.
Mais évidemment, ça, ses détracteurs le savent. Ils savent que Rémy est un professionnel, qu’il a trente ans de métier, qu’il connaît le terrain et ses gens. C’est précisément pour ça qu’ils veulent le faire taire.
Parce qu’au fond, ce n’est pas Rémy qu’ils visent. Ce qu’ils veulent abattre, c’est la liberté d’expression, la liberté d’analyse, la liberté d’écrire sans se plier aux petits calculs électoraux.
Ils veulent une parole citoyenne domestiquée, docile, qui ne dit rien qui dérange. Et quand quelqu’un refuse d’obéir, ils sortent les couteaux, les lettres anonymes, les plaintes absurdes, les pressions sur la hiérarchie.
Mais qu’ils se le disent une bonne fois pour toutes : on ne se laissera pas faire.
On continuera à écrire, à dénoncer, à éclairer, à nommer les choses. On continuera à défendre une parole libre, indépendante et courageuse.
Et face à ces méthodes d’un autre âge, nous, nous répondrons par la clarté, la vérité, et la détermination.
Parce qu’au fond, s’ils en arrivent là, c’est bien la preuve que Vierzonitude dérange.
Et c’est sans doute la plus belle récompense qu’on puisse recevoir.
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