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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Anti-impôt mais pas anti-aide !

Publié par vierzonitude sur 5 Novembre 2025, 14:21pm

Anti-impôt mais pas anti-aide !

Notre Trumpiste local, descendant d'une lignée de porcelainier vierzonnais, est devenu, au pays "des communistes chinois" de Vierzon, comme il aime à le dire, le fer de lance de la hausse des impôts pour les riches pendant que le député de Vierzon, Nicolas Sansu, ex-maire de la ville, prône la taxe Zucman pour une contribution des plus riches.  
Ce combat anti-impôt des riches est sponsorisé par Kleenex qui fournit les mouchoirs pour essuyer les larmes de notre capitaliste  maison.
Nous sommes en décembre 2018. 
Ledger construit, sur le parc technologique de Sologne, son entreprise, spécialisée dans les solutions de sécurité et d’infrastructure des cryptomonnaies et autres applications blockchain. 
La communauté de communes, fière d'accueillir un capitaliste qui créé de l'emploi à Vierzon  et qui figure aujourd'hui parmi les 500 premières fortunes de France explique que "la société compte 55 salariés à Vierzon dont 43 en CDI et a un programme d’embauche de 120 salariés complémentaires en CDI dans les 3 ans à venir." 
Qui a été vérifié que Ledger a bien embauché au total 120 salariés ?
En 2018, Eric Larchevêque, fondateur de Ledger n'a pas refusé l'aide des collectivités publiques :  326.856 euros dans le cadre des « Aides à l’immobilier d’entreprises et à la création d’emplois ». Et cet argent vient d'où ? Ben des contribuables...
Sept ans plus tard, il a oublié que les 326.856 euros ont été versés grâce à la levée de l'impôt de gens qui ont beaucoup, beaucoup moins de richesse que lui.

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Commenter cet article
T
T
09/11/2025 18:33
Votre article sur les aides à Ledger est incomplet, par exemple, j'aurais aimé savoir s'il a remboursé l'aide de 327 K€ ou pas. Votre article est totalement à charge afin de flatter la population autochtone. Une entreprise au début peut avoir besoin d'aide et ceci n'est pas contradictoire avec l'esprit d'entreprise vanté par E. Larchevêque.<br /> On n'es pas sorti du kolkhoze vierzonnais ...
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L
Leontov
07/11/2025 10:19
Anti impôt, pro charité, la logique du beau monde
Répondre
A
Anticapitaliste
06/11/2025 17:13
« A chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins. »<br /> Nous vivons dans une république faite pour les privilégiés et les ultra riches. Jamais depuis l, abolition des privilèges notre société n’a été autant inégalitaire. Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus nombreux. <br /> Comme le chantait Ferrat dans sa chanson le bicentenaire, lors des célébrations de 1989, je n’ai pas vu pauvre Martin, pauvre misère……. C’est toujours le peuple qu’ on craint et que l’ on matraque.
Répondre
L
Le vierzonnais
07/11/2025 20:11
Bien d'accord mais tous ont appelé à réélire Macron, le paradoxe.
J
Jean-François Coumel
05/11/2025 16:23
l'impôt égalitaire pour tous est une condition indispensable de notre vie démocratique. Chacun doit payer en fonction de ce qu'il gagne ou de ce qu'il possède, n'en déplaise à quelques uns.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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