Enfin une bonne initiative!! Il faut généraliser cela partout ou les semi-remorques nuisent grandement à la santé des riverains où ils sévissent comme Pottier ou la D27!! Car croyez-le ou pas, un semi-remorque à 30 à l'heure ne fait pratiquement pas plus de bruit qu'une berline. Même en passant dans les nids de poule, les conteneurs vides sont pratiquement inaudibles! Un très bon thème à exploiter juste avant les municipales!
Il faut élargir le périmètre. Encore cet après-midi j'ai vu un a....i monter la rue Blanche Baron beaucoup trop vite. <br />
Ensuite il faut se donner les moyens de faire respecter.
A la question:<br />
"En france, la peinture d'une signalisation routière de limitation de vitesse horizontale au sol a-t-elle la même valeur juridique qu'un panneau de signalisation verticale?"<br />
<br />
L'IA répond:<br />
Le marquage au sol n’a qu’une valeur indicative ou de rappel<br />
<br />
La limitation de vitesse réglementaire est établie uniquement par un panneau vertical de type B14 (cercle rouge, fond blanc, chiffre noir).<br />
<br />
Le marquage au sol (ex. “30” peint sur la route) n’est qu’un rappel visuel, destiné à renforcer la vigilance ou à rendre l’information plus visible (zones 30, sorties d’écoles, etc.).<br />
<br />
Il ne peut pas, à lui seul, créer une obligation légale.<br />
Autrement dit :<br />
<br />
Si un “30” est peint au sol sans panneau B14, aucune infraction de vitesse ne peut être retenue sur cette seule base.<br />
<br />
En revanche, si un panneau est présent quelque part en amont, le marquage au sol vient simplement rappeler la limitation — et dans ce cas, le panneau reste la référence juridique."<br />
<br />
Y'a t'il un panneau vertical 30 en amont de cette joile peinture?
Donc encore du pognon foutu en l'air, comme d'hab.
B
bobby
06/11/2025 17:26
Oui au niveau du squaez
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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