Souvent, cette ville sert d’épouvantail, à des humoristes, des journalistes, des éditorialistes, des écrivaines même. A croire que nous sommes des idiots peuplant une ville qui n’est pas sans intérêt puisqu’elle se retrouve, malgré elle, et souvent, citée mal à propos.
Que les autres, c’est-à-dire les gens extérieurs à Vierzon, nous prennent pour des ploucs ou des benêts, peut s’excuser par la méconnaissance de l’esprit vierzonnais, forgé par ses habitants.
Mais qu’à l’intérieur même de cette ville, nos propres concitoyens nous prennent pour des niais, il y a une vive interrogation qui prend racine.
La période est propice pour voir dans les habitants de Vierzon, des vaches à voter, des électeurs à traire, des bouches à cracher le bon bulletin de vote, le leur bien sûr.
Les candidats en lice jusqu’alors inconnus, ou peut diserts sur nos misères quotidiennes, nous font croire que, d’un coup, à la lumière d’un rendez-vous électoral, ils font partie de cette communauté de soucis ou de joies que nous sommes chaque jour de l’année.
Ils nous montrent ainsi, croyant nous duper, à travers leurs photos publiés sur les réseaux sociaux, leur attachement à la vie vierzonnaise de tous les jours. Les mêmes qu’on ne voit jamais prendre position, dénoncer ou se réjouir le reste de l’année, posent, sourires en guise d’enseigne lumineuse, pour nous parler non pas de nous mais d’eux.
Le pire, c’est que les partisans acquiescent, applaudissent, font bravo, embellissent d’un cœur une initiative exceptionnelle que des Vierzonnais réalisent chaque week-end ou chaque jour.
La ville est sale toute l’année, mais on se retrousse les manches pour la nettoyer cinq mois avant les élections. Il y a des matchs de foot toute l’année mais on se déplace en grappes pour montrer qu’on aime le foot. D’autres publient des post sans queue ni tête, histoire de se rappeler à notre bon souvenir et de nous tirer par la manche en semblant nous dire « vous avez vu, hein, on pense à vous, hein ».
Ridicule.
Ces candidats venus de nulle part devraient retourner nulle part, certains ne sont même pas d’ici et osent disserter sur nos besoins, nos envies, nos priorités. Qui au final, ne sont pas les nôtres mais les leurs.
Certains prêtaient au communisme cet adage : « donne moi ta montre, je te donnerai l’heure. »
Prêtons à nos prêcheurs du vide, cet autre adage : « je vous écoute pour mieux m’entendre ».
A défaut d’être pertinent dans la façon de mener une campagne électorale, soyez au moins respectueux de ce que nous sommes. Car le miroir aux imbéciles ne renvoient pas notre image. Mais la vôtre.
Les Vierzonnais seraient-ils des imbéciles ?
Souvent, cette ville sert d’épouvantail, à des humoristes, des journalistes, des éditorialistes, des écrivaines même. A croire que nous sommes des idiots peuplant une ville qui n’est pas sans intérêt puisqu’elle se retrouve, malgré elle, et souvent, citée mal à propos.
Que les autres, c’est-à-dire les gens extérieurs à Vierzon, nous prennent pour des ploucs ou des benêts, peut s’excuser par la méconnaissance de l’esprit vierzonnais, forgé par ses habitants.
Mais qu’à l’intérieur même de cette ville, nos propres concitoyens nous prennent pour des niais, il y a une vive interrogation qui prend racine.
La période est propice pour voir dans les habitants de Vierzon, des vaches à voter, des électeurs à traire, des bouches à cracher le bon bulletin de vote, le leur bien sûr.
Les candidats en lice jusqu’alors inconnus, ou peut diserts sur nos misères quotidiennes, nous font croire que, d’un coup, à la lumière d’un rendez-vous électoral, ils font partie de cette communauté de soucis ou de joies que nous sommes chaque jour de l’année.
Ils nous montrent ainsi, croyant nous duper, à travers leurs photos publiés sur les réseaux sociaux, leur attachement à la vie vierzonnaise de tous les jours. Les mêmes qu’on ne voit jamais prendre position, dénoncer ou se réjouir le reste de l’année, posent, sourires en guise d’enseigne lumineuse, pour nous parler non pas de nous mais d’eux.
Le pire, c’est que les partisans acquiescent, applaudissent, font bravo, embellissent d’un cœur une initiative exceptionnelle que des Vierzonnais réalisent chaque week-end ou chaque jour.
La ville est sale toute l’année, mais on se retrousse les manches pour la nettoyer cinq mois avant les élections. Il y a des matchs de foot toute l’année mais on se déplace en grappes pour montrer qu’on aime le foot. D’autres publient des post sans queue ni tête, histoire de se rappeler à notre bon souvenir et de nous tirer par la manche en semblant nous dire « vous avez vu, hein, on pense à vous, hein ».
Ridicule.
Ces candidats venus de nulle part devraient retourner nulle part, certains ne sont même pas d’ici et osent disserter sur nos besoins, nos envies, nos priorités. Qui au final, ne sont pas les nôtres mais les leurs.
Certains prêtaient au communisme cet adage : « donne moi ta montre, je te donnerai l’heure. »
Prêtons à nos prêcheurs du vide, cet autre adage : « je vous écoute pour mieux m’entendre ».
A défaut d’être pertinent dans la façon de mener une campagne électorale, soyez au moins respectueux de ce que nous sommes. Car le miroir aux imbéciles ne renvoient pas notre image. Mais la vôtre.