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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


25.903 habitants en 2020 à Vierzon, jusqu'où va-t-on descendre ?

Publié par vierzonitude sur 3 Janvier 2020, 06:35am

C'est très significatif : aucune allusion, sur la page facebook de la ville de Vierzon, des chiffres de l'Insee et du fait que Vierzon en encore perdu des habitants pour atteindre 25.903 personnes. Rien non plus sur le site. On passera sur les excuses toutes faites, genre « ce ne sont pas les bon chiffres », « il y a pire ailleurs », etc. En tout cas, selon l’Insee, Vierzon continue de se vider. Là, c’est carrément par une grosse bonde que 1.178 habitants sont passés entre 2012 et 2017. 

Vierzon accuse désormais une population de 25.903 (population 2020), en dessous de la barre des 26.000 habitants. Est-ce une surprise ? Non. Le Cher perd des habitants mais la région Centre-Val-de-Loire en gagne. Méreau en gagne, plus en pourcentage que Vierzon ! 

Ce coup-ci, c'est sûr, on sait tous que c’est un coup du gouvernement qui veut nuire à la majorité municipale qui se représente en mars. Évidemment. Mais on reste certes la deuxième ville du département, en nombre d’habitants. Saint-Amand-Montrond a cédé sa troisième place à Saint-Doulchard.

Plus d’un millier d’habitants en moins, à Vierzon, en cinq ans, ça laisse pensif. Certes, Bourges en a perdu le double et Saint-Amand en a perdu presque autant que Vierzon, n’empêche, que la seconde ville du Cher, en dehors d’attirer, fait fuir.

Nos élus vont se trouver les plus belles excuses du monde pour expliquer que ce n’est pas leur faute, patati, patata. Depuis 1975, (Vierzon comptait 35.699 habitants), la ville a perdu 10.000 habitants, l’équivalent d'un Saint-Amand-Montrond, ou d'un Saint-Doulchard. Le territoire ne rétrécit pas géographiquement, toujours 74,5 km², soit 348 habitants au kilomètre carré contre 939 habitants au kilomètre carré à Bourges (64.551 sur 68,74 km²).

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T
Triste pr vous
31/12/2019 09:40
Je suis arrivé a vierzon en 2014 et je suis parti apres quel suis arrivé a vierzon en 2014 et je suis parti apres quelques années. N'étant pas de la region je n'avais aucun a priori sur la ville et je souhaiter même m'y installer durablement, mais jai vite déchanté.....la ville est très désagréable a vivre : aucun commerces, incivilités, tous fermes, grève partout, hôpital dangereux et vieillissant, etc.... il faudrait que cela evolue mais des que l'on veut parler des problèmes a vierzon on se fait envoyer balader et on nous dis "ce n'est pas mieux ailleurs".....mais c'est faux, c'est mieux ailleurs.....!!! pour ameliorer un problème il faut deja en prendre conscience.ques années. N'étant pas de la region je n'avais aucun a priori sur la ville et je souhaiter même m'y installer durablement, mais jai vite déchanté.....la ville est très désagréable a vivre : aucun commerces, incivilités, tous fermes, grève partout, hôpital dangereux et vieillissant, etc.... il faudrait que cela evolue mais des que l'on veut parler des problèmes a vierzon on se fait envoyer balader et on nous dis "ce n'est pas mieux ailleurs".....mais c'est faux, c'est mieux ailleurs.....!!! pour ameliorer un problème il faut deja en prendre conscience. suis arrivé a vierzon en 2014 et je suis parti apres quelques années. N'étant pas de la region je n'avais aucun a priori sur la ville et je souhaiter même m'y installer durablement, mais jai vite déchanté.....la ville est très désagréable a vivre : aucun commerces, incivilités, tous fermes, grève partout, hôpital dangereux et vieillissant, etc.... il faudrait que cela evolue mais des que l'on veut parler des problèmes a vierzon on se fait envoyer balader et on nous dis "ce n'est pas mieux ailleurs".....mais c'est faux, c'est mieux ailleurs.....!!! pour ameliorer un problème il faut deja en prendre conscience.....
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T
tenirbon
31/12/2019 09:37
Et je crains malheureusement que la baisse de population ne soit pas prête de s'endiguer. Nous avons une population vieillissante, pas ou très peu de nouveaux arrivants et maintenant des actifs qui quittent Vierzon quand l'heure de la retraite à sonné (enfin ceux qui en ont les moyens...)<br /> Seule une nouvelle équipe municipale capable de redonner de l'attractivité à notre ville peut inverser la tendance
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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