Le positionnement anti-plateforme logistique des élus communautaires de la France Insoumise qui parlent du projet Virtuo comme d’un “projet mortifère” ne fait pas réfléchir le président de la communauté de communes.
"Moi ce que je dis", explique-t-il à la presse locale, "c’est qu’aujourd’hui, on est sur un projet qui peut créer 300 emplois, et que c’est pour nous, dans un bassin d’emploi gravement touché par le chômage, un point important." Sauf que notre président qui n'a plus d'ambition politique après avoir épuisé 44 ans de mandat électif, oublie de dire que ces 300 emplois comportent des emplois déjà existants, ce sont même les conclusions de l'enquête publique qui le révèle. Mais chut, n'écorchons pas le rêve éveillé de nos élus.
"Au niveau de la communauté de communes, ça ne fait pas l’unanimité puisqu’on en a deux ou trois qui se sont positionnés contre, mais qu’à peu près tout le monde est d’accord sur ce projet". C'est formidable, non ?
Voilà un élu qui ne prend en compte que l'avis des élus, pas ceux des citoyens. Qu'une association se soit créée, que des gens soient contre ce projet, il s'en moque comme de sa première élection en 1977. C'est fabuleux le communisme moderne, il ressemble à l'ancien, en fait ! On passe avec un bulldozer, s'il faut. On attend toujours le comptage réel des emplois créés, moins ceux des chauffeurs routiers déjà embauchés par des sociétés de transport...