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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


A 19 heures, le Cher est redescendu à 1,77 mètre

Publié par vierzonitude sur 5 Juin 2016, 18:52pm

A 19 heures, ce dimanche, la décrue Cher est visible avec une hauteur de l'eau à 1,77 m.

Suivez en direct les hauteurs d'eau des rivières qui traversent et cernent Vierzon sur le site Vigicrues, avec hauteur en direct, courbes, état des stations. Une information très complète.

05/06/2016 19:00 1.77
05/06/2016 18:00 1.8
05/06/2016 17:00 1.82
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05/06/2016 08:00 2

Rue de Jérusalem, l'eau descend doucement

Rue de Jérusalem, l'eau descend doucement

Télécharger /ob_7870c7_cher

PLAN DE SECOURS SPÉCIALISÉ INONDATION de la Préfecture du Cher

Vigicrues : Station Vierzon

Vigicrues : Station Vierzon

Carte de vigilance crues (prévision des inondations)

http://www.vigicrues.gouv.fr/niveau3.php?CdStationHydro=K549090001&CdEntVigiCru=10&typegraphe=h&AffProfondeur=72&AffRef=auto&AffPrevi=non&nbrstations=7&ong=1

Vigicrues : Information nationale

Vigicrues : Information nationale

BULLETIN NATIONAL D'INFORMATION ORIGINE : SCHAPI Carte de référence : 01062016_16 Bulletin publié le : à 15:54:23 Prochain bulletin publié au plus tard le : à 10:00:00 Fait(s) nouveau(x) : Pa...

http://www.vigicrues.gouv.fr/

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Situation toujours difficile dans la zone industrielle des Forges
Dernières nouvelles du Cher vierzonnais, dimanche 19h30
Commenter cet article
M
Michelon
04/06/2016 19:07
Franchement vous faites un super travail précieux.<br /> Mais qui en ce moment de la noue de jerusalem. <br /> Vierzonnais et parisiens
Répondre
V
vierzonitude
04/06/2016 19:11
Merci. Ne comprenons pas la phrase : "Mais qui en ce moment de la Noue de Jérusalem". Pouvez être plus précis ? Merci.
A
Athos
03/06/2016 20:02
Fichtre, il y a 1m de moins en 2016 qu'en 2001.<br /> <br /> Je ne me rappelle pas qu'en 2001 on ait fait tout ce cinéma.
Répondre
V
vierzonitude
04/06/2016 19:45
Nous n'avons pas les informations. Ce que nous savons, c'est que le Cher entame sa décrue, du moins stagne. Pour l'Yèvre, il est encore en légère hausse. Mais légère. Pour avoir été au Bois d'Yèvre dans l'après-midi, l'eau est encore "loin" des maisons situées juste au bord. C'est tout ce que nous savons.
M
Michelon
04/06/2016 19:41
Le bulletin sur le site de la mairie est extrêmement alarmiste concernant la noue de Jérusalem coté Bois d'Yèvre. La maison est en bordure. Pour être direct, qu'en est il? Dois je prévoir un aller/retour immédiatement depuis Paris... pour sauver les meubles. Les informations sur ce Rio ne sont pas très clairs.<br /> Mille merci.
P
Philippe GILBERT
04/06/2016 09:20
En 2001 on n'avait peut etre pas les mêmes miyens de diffusion

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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