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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Bus : une pétition en appelle une autre....

Publié par vierzonitude sur 19 Octobre 2015, 13:53pm

Une pétition contre la suppression de la ligne de bus Verdin à Giraudière - Vierzonitude

Une pétition contre la suppression de la ligne de bus Verdin à Giraudière - Vierzonitude

La mise en place du nouveau contrat de bus réalisé comme toujours sans concertation suscite du mécontentement. Un collectif a écrit une lettre au maire de Vierzon pour lui faire part de sa col...

http://www.vierzonitude.fr/2015/10/une-petition-contre-la-suppression-de-la-ligne-de-bus-verdin-a-giraudiere.html

Après la pétition du quartier de Villages contre la réorganisation, à minima, du transport par bus, d'autres pétitions pointent ou vont pointer leurs nez du côté de Bourgneuf et des Forges. Disons que la réorganisation, présentée lors du dernier conseil municipal, était trop idyllique pour être sans problème. Il faut bien que l'économie réalisée par la ville se voit quelque part et elle se verra par des coins de Vierzon, plutôt mal desservis, en gros tout le sud, au profit des quartiers nord, et de l'Orée de Sologne, cherchez l'erreur.
En dehors des postes supprimés qui ne font moufter personne, pas même le syndicat majoritaire des bus, la CFDT, voilà que personne ne moufte non plus sur l'usage intensiuf du bis à la demande qui prend la place des lignes régulières pendant les périodes creuses, en gros une bonne partie de la journée ! Du coups, certains chauffeurs de bus sont mécontents et comptent aller le dire lors des assises de la citoyenneté, notamment celle prévu lundi soir salle Collier. Autre point négatif que personne n'a relevé : la suppression de la navette de centre-ville : certes, on annonce des bus avenue de la République mais on supprime la navette de centre-ville qui passait rue Joffre... Déjà qu'il ne s'y passe plus grand chose... Cherchez l'erreur !

RATP Dev renouvelé à Vierzon jusqu'en 2023

RATP Dev renouvelé à Vierzon jusqu'en 2023

RATP Dev va poursuivre l'exploitation du réseau urbain de Vierzon à partir du 1er janvier 2016. Ce contrat, d'une durée de 8 ans, porte sur un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros.

http://www.mobilicites.com/011-4214-RATP-Dev-renouvele-a-Vierzon-jusqu-en-2023.html

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S
Scoubidou
19/10/2015 20:02
Auraient-ils oublié de fermer les portes des Assises pour créer ainsi cet appel d'air citoyen ? Mais pourquoi faire rouler des bus alors que l'on a des boules qui roulent vers des quilles ? C'est quand même mieux de dépenser l'argent du contribuable dans une entreprise privée que de l'investir dans le service citoyen. Et puis, ceux qui sont obligés de rouler à pieds n'avaient qu'à signer la pétition demandant des sous à Manuel Valls. L'instigateur de cette pétition avait prévenu: pas de signatures, alors pas de sous et plus de services citoyens ! Donc, bien fait. Le prochain coup, vous obéirez ! Il va vous mater ! Au fait, puisque l'on parle de véhicules à roues, je vois souvent la police Municipale rouler en Fiat. Ce choix, c'était juste pour faire crever l'industrie automobile française comme on a fait crever le commerce vierzonnais de proximité ? Il est vrai qu'avec la mafia italienne, un véhicule Fiat possède plus d'expérience dans la lutte contre la délinquance et même contre la corruption qui est la sœur siamoise de cette mafia italienne. Donc, une police municipale digne de ce nom se doit de posséder une Fiat sans modération, sinon elle ne serait pas crédible et peu efficace.
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C
chat noir
20/10/2015 11:39
Fiat lux pour la police municipale amen !!!!
M
Mort de rire
19/10/2015 17:30
C'est là tout le problème, en 2014 aux municipales les vierzonnais ont cru élire des "gens de gauche", sauf qu'il s'agissait de la vieille droite , jaguar et gros cigare de retour.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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