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Vierzonitude

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Champignonnière des Forges : les champignons pousseront dans des containers

Publié par vierzonitude sur 27 Octobre 2016, 10:00am

La champignonnière d'Olivier Rivet, entre autre patron du Q et de la Cantine berrichonne à Bourges et de la Mire à Vierzon, établi ses quartiers aux Forges, dans les anciens locaux de l'Entrepose. Pour réaliser son projet (Les Pleurottes du Cher), Olivier Rivet fait appel aux entreprises locales notamment Combronde qui va acheminer, à Vierzon des... containers. Ce sont dans ces containers que pousseront les champignons, une dizaines de tonnes par containers. L'entreprise d'Olivier Rivet a besoin de deux cents containers qui arrivent par train au Vieux-Domaine et seront acheminés jusqu'aux locaux des Forges. Une aventure originale à suivre.

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Champignonnière des Forges : les champignons pousseront dans des containers

Olivier Rivet, patron du Q et de la Cantine Berrichonne à Bourges ainsi que de l'hôtel La Mire à Vierzon avait visé l'ancien garage Iveco, près de la sous-préfecture de Vierzon pour y créer une champignonnière, un projet qu'il caresse depuis plusieurs années. Sauf que, explique Olivier Rivet, le local visé contient de l'amiante, incompatible avec la production de champignons. Le créateur d'entreprises recherchait donc un local de 3 à 4.000 mètres carrés, pas trop cher à la location, voire à la vente pour y concrétiser son projet. Ce devrait être chose faite : la Société d'économie mixte (Sem-Vie) a vendu sa dernière parcelle de local industriel aux Forges à Olivier Rivet. Il va pouvoir, si tout se passe bien, démarrer son projet de champignognière en septembre.

C'est un projet fou, sans aucun doute, mais ce qu'Olivier Rivet, ce Berruyo-Vierzonnais a envie de créer, à Vierzon, va sans doute en laisser plus d'un sur le derrière ! Il y a longtemps que cette idée trotte dans la tête du patron du Q et de la Cantine berrichonne, mais aussi de la Mire, l'ancien hôtel Le Sologne, sans activité pendant vingt ans, entièrement réhabilité et rouvert depuis l'année dernière. Le coup de la champignonnière a germé dans la tête d'Olivier Rivet en visitant d'anciens sites berruyers. Un voyage au Québec plus tard, et le voilà sur les rails. Pour l'instant, les lieux destinés à faire pousser notamment des pleurotes et autres champignons se sont avéré trop gourmands en investissement. Jusqu'à ce qu'Olivier Rivet tombe sur l'ancien garage, près de la sous-préfecture de Vierzon. Idéal pour sa future activité. Pour l'instant, un projet d'étude de faisabilité est en cours et le Berruyo-Vierzonnais a mis une option sur le local. Le projet suit son cours, mais s'il aboutit, il y aura à la clef, une production originale de champignons et des emplois. A suivre de très près.

Olivier Rivet recherche pour son projet de champignonnière sur Vierzon Forges de la terre végétale, environ 50 tonnes.
Entrepôt / matériel / formation personnel /
Mise en culture début septembre
Des projets, des emplois

Recherche local de 3 à 4.000 mètres carrés pour y créer une champignonnière - Vierzonitude

Recherche local de 3 à 4.000 mètres carrés pour y créer une champignonnière - Vierzonitude

Olivier Rivet, patron du Q et de la Cantine Berrichonne à Bourges ainsi que de l'hôtel La Mire à Vierzon avait visé l'ancien garage Iveco, près de la sous-préfecture de Vierzon pour y créer ...

http://www.vierzonitude.fr/Recherche-local-de-3-%C3%A0-4.000-m%C3%A8tres-carr%C3%A9s-pour-y-cr%C3%A9er-une-champignonni%C3%A8re-.html

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M
Maurice le jardinnier
27/10/2016 23:03
Triste vie que celle de champignon: en boite de la naissance jusqu'à la consommation.<br /> Mais à part cela, Vierzon ne sera plus Vierzon; elle sera la réplique de la zone portuaire du Havre avec ses containers asiatiques, ce qui permettra de parodier Brel:<br /> <br /> Dans le port de Vierzon<br /> Y a des champignons qui naissent<br /> Dans la chaleur épaisse<br /> Des containers en ferraille<br /> Abandonnés par les navires chinois<br /> Sur nos quais de fortune.<br /> Dans le port de Vierzon<br /> Y a des champignons qui poussent<br /> Qui ne sentent pas la morue<br /> Mais qui se gorgent de rouille<br /> Dans leurs berceaux tout acier<br /> -----------------------------------------------------
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J
Julie
27/10/2016 13:50
Comment a été réglé l'esthétisme de l'entreposage des 200 conteneurs?
Répondre
L
Lol
27/10/2016 17:43
Réponses évidentes: En évitant de passer près de ceux-ci, ou bien en demandant à la Mairie, des "caches misères déco", avec l'habitude sur Vierzon ,on y fait plus attention!!.
T
thierryexpat18
16/08/2016 09:42
Personnellement je trouve ce projet très intéressant et certainement porteur. Dans beaucoup de région de France (et même d'outre mer), il existe ce type de structure qui donne totale satisfaction, de plus c'est une production locale. Bravo.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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