Le Front de gauche, emmené par le député-maire de Vierzon qui ne souhaitait pas être élu à la Région, n'arrive pas à atteindre la barre des 5% qui lui permettait de fusionner sa liste avec celle du P.S. Pire, la liste du Vierzonnais finit dernière, avec seulement 4,6% des voix. . Si le Front de gauche arrive en tête à Vierzon, d'une cinquantaine de voix seulement devant le Front national, au niveau régional, il fait "peanuts". Non, le Front de gauche ne relèvera pas le gant de la gauche, comme il se targuait de le dire. En ayant voulu jouer perso, en ayant voulu s'exonérer du Parti socialiste, en s'étant fait rejeter par les écolos qui eux, ont dépassé la barre des 6%, le Front de gauche n'est plus que l'ombre de lui-même. Si à Vierzon, il peut se targuer d'avoir collé le P.S au fond des urnes (16%), son rêve s'arrête là. Il n'y aura pas de conseillers régionaux communistes sur la liste du P.S : les Socialistes vont boire du petit lait. Car si, constamment, le Front de gauche a fait le pari d'humilier le P.S à Vierzon, dans cette ville qui se rétrécit comme les scores du Front de gauche, ce sera tout. La plupart du temps, dans les départements de la région Centre-Val-de-Loire, le Front de gauche peine à atteindre les 5%. Les cartes sont donc rebattues. Vierzon, malheureusement va en payer le prix, le prix d'une place forte d'un Front de gauche qui voudra s'accrocher à son île bientôt déserte et la place forte, également, d'un Front national qui va ramasser à la pelle, les résultats d'une politique politicienne qui va finir de mettre Vierzon dans son trou. Est-ce que ces résultats font faire réfléchir ? Même pas. Car le Front de gauche et le Front national comptent sur leur pouvoir de nuisance. Il faudra tirer les leçons de ce scrutin, tirer les leçons d'un Front de gauche, qui à Vierzon, est incapable de tenir hors de portée le Front national. Certes, pas seulement à Vierzon mais peut-être qu'il existe, ici, des solutions qui n'ont pas encore été mises en place. Mais pas grave : la tête de liste du Cher aux régionales est "casé", président de la communauté de communes. Et la tête de liste aux régionales cumule toujours deux mandats. La politique politicienne est sauve.