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Vierzonitude

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Le responsable d'EGI France : "nous délocalisons une partie de l'entreprise à Vitrolles"

Publié par vierzonitude sur 24 Septembre 2015, 18:00pm

Le responsable d'EGI France (130 salariés dont 24 à Vierzon) tient à remettre les pendules à l'heure après la publication, ici, d'un post annonçant le départ d'EGI France de Vierzon d'ici à la fin de l'année.
Antoine Genco Russo explique que ce n'est pas la totalité de l'entreprise EGI France de Vierzon qui va partir à Vitrolles mais "une partie" qui se traduit par le déplacement de "dix salariés dont certains ont déjà accepté de rejoindre Vitrolles." L'effectif de l'entreprise EGI France à Vierzon est de 24 personnes, il restera donc, 14 personnes une fois la délocalisation partielle effectuée. En octobre dernier, le siège d'EGI France qui se trouvait à Vierzon depuis sa création a rejoint Vitrolles pour "mutualiser certains services".

Dans le contexte actuel et surtout dans le contexte vierzonnais, une délocalisation, même partielle suscite doutes et inquiétudes. En octobre 2014, c'est dabord le siège social qui déménage, puis à la fin de l'année, une partie de l'entreprise. On peut se poser légitimement la question de savoir ce qui va rester d'EGI à Vierzon et pour combien de temps ?

Le responsable d'EGI France : "nous délocalisons une partie de l'entreprise à Vitrolles"

Publié le jeudi 23 septyembre :

Après le déplacement du siège social d'EGI Europe devenu EGI France de Vierzon à Vitrolles, c'est toute l'entreprise qui part, à Vitrolles, en décembre. Selon nos informations, l'annonce a été faite la semaine dernière au personnel (une trentaine de salariés) que l'activité d'EGI partait à Vitrolles. Après le départ de Huard-Chartrain sur les ruines du départ de LFM, après le départ d'Ivoo c'est au tour d'EGI de quitter la ville et les Forges. A ce train-là, on se demande ce qu'il restera des entreprises vierzonnaises. Et pourquoi cet empressement à quitter la ville.

La société EGI Europe a changé de mains. Elle s'appelle désormais EGI France. Après avoir appartenu à des actionnaires italiens qui avaient laissé le siège sociale d'EGI au 16 rue Albert et Paul Thouvenin à Vierzon, l'entreprise a récemment été reprise. A nouveau propriétaire (un Marseillais) succède un déplacement du siège social de l'entreprise qui, désormais, ne se situe plus à Vierzon mais à Vitrolles (Salon-de-Provence). L'entreprise EGI EUROPE était en activité depuis une quarantaine d'années. Elle est spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers. EGI embauchait jusqu'alors 70 salariés à Vierzon, les effectifs sont actuellement tombés à une cinquantaine. Quelles conséquences pourraient avoir le déménagement du siège social ? La question est posée.

Le responsable d'EGI France : "nous délocalisons une partie de l'entreprise à Vitrolles"
Le responsable d'EGI France : "nous délocalisons une partie de l'entreprise à Vitrolles"

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ANNONCES LEGALES EGI FRANCESociété par actions simplifiée au capital de 150.000 euros Siège social : 12, voie d'Angleterre, ZAC de l'Anjoly, 13127 Vitrolles803.955.038 RCS Salon-de-ProvenceVENT...

http://www.centreofficielles.com/annonce_legale_21253.html

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Commenter cet article
F
Fabfourfan
25/09/2015 08:33
"On peut se psoer légitimement la quetsion de savoir ce qui va rester d'EGI à Vierzobn et pour combien de temps ?". Un peu de dyslexie?
Répondre
N
Nestor lelong
04/10/2014 22:23
C'est la debandade a vierzon ?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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